jeudi 16 mai 2013

23 mais 22 joint



les mots viennent à moi dans leurs vagues-mouvement. Chaque fois je remarque combien mon être se fait disponible à l'écrit à l'entendu. Je ne sais trop s'ils me transpercent me sculptent m'érodent s'ancrent ou me libèrent. je suis le sable je suis l'oubli je suis totem et tabou, légume caressé par l'économe : épelé 

mot à ma^le et l'accent après sa voyelle. 
Va et victime dans une sorte de consentement 
vae victo point n'est question de malheur. 
me suis toujours questionné sur mon acceptation. 
sur cette ingénuité à comprendre l'étrangeté du programme imposé, à son irradiation

ne pas vouloir le bien d'autrui et surtout ne pas s'acharner à faire son bien
c'est bizarre, je ne crois pas que notre moteur vers autrui soit autre chose que notre propre intérêt
ou la peur

mj a pris soin d'écrire pour une postérité sa vérité. que fais je de différent?    
je tourne les pages qui racontent ma naissance. les mots pourraient me blesser mais ils sont aussi comme des coquelicots surgis du taire rougeoyants et noirs fragiles et inattendus. je ne suis pas ces mots j'erre en happe né dans un flux analogue. anal hog
la naissance bascule dans la fange la glèbe de ce monde traumas comme programme
j'écris dans l'immédiateté le flux sort analog
je guette je quête

isaac sur l'autel et la dague d'abraham
Curieuse histoire humaine
curieux "poème biblique et fondateur"
qui sacrifie le descendant pour sauver les pères ou les mères

ainsi ma photo reposa dans le cercueil en partance pour l'achéron
quelle drôle d'idée quel programme quel drôle de peur 
traversait l'esprit de la femme de ces femmes

le voyage des morts
cette translation imaginée faîte de rites millénaristes

tombeau-pyramide ou
un sou sur chaque oeil

égyptiens grecs romains
animismes africains

joindre au corps du défunt
parure et objets

et mon image d'enfant déjà jaunie 
icthére
faute de sang
iter 
ce chemin libre de sens






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