les mots viennent à moi dans leurs vagues-mouvement. Chaque fois je remarque combien mon être se fait disponible à l'écrit à l'entendu. Je ne sais trop s'ils me transpercent me sculptent m'érodent s'ancrent ou me libèrent. je suis le sable je suis l'oubli je suis totem et tabou, légume caressé par l'économe : épelé
mot à ma^le et l'accent après sa voyelle.
Va et victime dans une sorte de consentement
vae victo point n'est question de malheur.
me suis toujours questionné sur mon acceptation.
sur cette ingénuité à comprendre l'étrangeté du programme imposé, à son irradiation
ne pas vouloir le bien d'autrui et surtout ne pas s'acharner à faire son bien
c'est bizarre, je ne crois pas que notre moteur vers autrui soit autre chose que notre propre intérêt
ou la peur
mj a pris soin d'écrire pour une postérité sa vérité. que fais je de différent?
je tourne les pages qui racontent ma naissance. les mots pourraient me blesser mais ils sont aussi comme des coquelicots surgis du taire rougeoyants et noirs fragiles et inattendus. je ne suis pas ces mots j'erre en happe né dans un flux analogue. anal hog
la naissance bascule dans la fange la glèbe de ce monde traumas comme programme
j'écris dans l'immédiateté le flux sort analog
je guette je quête
isaac sur l'autel et la dague d'abraham
Curieuse histoire humaine
curieux "poème biblique et fondateur"
qui sacrifie le descendant pour sauver les pères ou les mères
ainsi ma photo reposa dans le cercueil en partance pour l'achéron
quelle drôle d'idée quel programme quel drôle de peur
traversait l'esprit de la femme de ces femmes
le voyage des morts
cette translation imaginée faîte de rites millénaristes
tombeau-pyramide ou
un sou sur chaque oeil
égyptiens grecs romains
animismes africains
joindre au corps du défunt
parure et objets
et mon image d'enfant déjà jaunie
icthére
faute de sang
iter
ce chemin libre de sens
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