lundi 21 février 2011

29/4 & 2/5



“notre héritage n’est précédé d’aucun testament”, cette phrase de rené Char danse souvent dans mon esprit. Mise en exergue par hannah Arendt dans “la crise de la culture”, elle me guide dans d’autres chemins au contact de mes enfants. Je ne m’étais pas programmé pour être père. Pire, je mettais pour préalable à toute rencontre l’évitement de ce rôle. Et comme toujours la vie s’arrange à vous recadrer, à vous offrir un énoncé impromptu qui vous propulse dans l’impensé. “Notre héritage n’est précédé d’aucun testament! Ce n’est pas le fait que mon beau père aît été plus un grand frère qu’un père qui laissa en moi un nouméne’s land mais une haine instintictive des adultes, de ces rôles époux épouses femmes méres amantes et symétrie masculine. Haines des institutions école/armée et autres codex salariat/mariage tout le san fruschin. Pour avoir vu. Ce qui était à voir et basculé, irradié dans une forme d’ingénuité en forme de cécité. Maintenant qu’il me faut transmettre puisque je vis aux côtés de ces jeunes filles, maintenant qu’il me faut admettre d’être critiqué, jugé et et aimé, ma réflexion se laisse porter par le tempo de leurs jeunes passions, de leurs certitudes mêlant fort conformisme et révoltes salutaires contre les carcans de toujours, les jugements à l’emporte-pièce qui jalonnent les rencontres du quotidien. J’aime voir ces jeunes êtres grandir avec fougue et intrépidité et me donner des leçons d’existence, prenant des risques et se surprenant de leur hardiesse et prêtent à vivre le jour nouveau et l’épreuve nouvelle car leur héritage n’est précédé de nul testament si ce n’est la quête à puiser en elles mêmes.http://www.youtube.com/watch?v=QzvGKas5RsU

mardi 15 février 2011

22 mars/The Clash - I Fought The Law


DSKoi?
je suis tjs surpris d’écouter les commentateurs de la chose politique et autres membres de ces partis bien en place nous donner rendez-vous à la fameuse élection présidentielle? Je suis toujours surpris d’entendre ces credo sans crédit nous vanter les mérites de “l’homme ou de la femme providentiel”. Ce messianisme de bon aloi de la société française dévoile toute l’étendue de la régression démocratique. 
Jetez un coup d’oeil sur la moyenne d’âge de ces élus, toutes assemblés confondues. Les plus jeunes ont la quarantaine, le pourcentage des femmes reste infénitésimal et dans ce club de sonotones et de malvoyants (c’est un malvoyant qui écrit ces mots) se pondent des lois adaptées à la survie de ces couches privilégiées qui depuis des dizaines d’années se reproduisent en toute impunité. 
Un sarkozy qui rêve de mettre un pied à l’étrier à son fils à neuilly et ce genre de transmission de féodalité n’est pas que la panacée de la droite.
Le PS, parti de caciques sans idée (le gagnant-gnant de ségoléne trop marrant) incapable de faire émerger dans ses rangs des générations de jeunes, tant ce club de happy few carriéristes peaufine depuis des années leur pré retraitre dans ces allées du pouvoir, héritiers du mitterandisme, anciens rebelles nouveaux sénateurs, messieurs weber et ds la nouvelle gauche (tu parles) Melenchon le bien nommé.
Voici donc ces messieurs dames, poncifs poussifs prêts à nous vendre leur salade appelée programme, c’est à dire promesses sans lendemain.


Est il logique que des députés, des sénateurs gagnent plus de quatre fois le salaire d’un infirmier?
Est il normal que dans la république française le cumul de pouvoir favorise des féodalités et des carrières à vie?
Les élus doivent ils se servir ou servir?
Les babies boomers de la cinquantaine qui arpentent les allées des pouvoirs tiennent à leur place, prêts à les défendre becs et ongles.
Regardez ces chaînes de la télé -TNT, squattées par des journaleux qui ont émargé à la une à la deux, à la cinq, prêts à faire les clowns, les porteurs d’eau, les faire valoir, néo animateurs, à émissions pseudos culturelles où le must est de faire de pseudos esclandre “alors ton premier joint à quel âge, et faire une fellation est ce tromper” ou de promouvoir émissions culinaires pour ultimes ragouts.
Ah le paraître? Faire le buzz!


En ce moment s’avance le plat DSK, ce mec du front monétaire international, carrièriste mitterandien bousculé par ségoléne lors du match précédent. Les uns le pareront de toutes les vertus les autres des tares.
La question est ailleurs quant on voit l’état de crise de l’école, de la santé, de l’emploi?
Il n’y aura pas de solutions liées à ces hommes politiques, tout comme il n’y a pas de réponses à court terme tant que nous ne saurons pas nous organiser pour bloquer cette constante dégradation. Pas de messie, pas de baguette magique mais aujourd’hui le net ouvre d’autres perspectives pour échanger, partager, s’organiser, agir, rêver et encore agir.

La vie est passionnante quand comme en Egypte une jeunesse s’éveille et bouleverse ce qui semblait éternel :
une dictature!

jeudi 3 février 2011

22/06/1905/Blues Brothers - Think (Aretha Franklin)


mode de non emploi
quand je zoome sur les derniers quiproquos de mon existence, je serai
tenté de souscrire à une notice sur les composants de la marchandise pour dissuader
l’acheteuse.
intellect encombré de qqs mots clés : litanies du rejet, once de trahison, lacheté-s’il-le faut, survivre à ts prix-credo, tomorrow may be too late
exigent avec les autres-uniquement
nonchalant à l’extrème, généreux maladif, altruiste par dépit, égoïste par principe
physiquement plutôt rond, trapu, petit
sexuellement pour faire bref plûtot court (vous dira que son premier amant avait un membre inoubliable)
question argent trop joueur donc trop looser
dextérité trop anarchiste pour être adroit
politiquement gramscien le matin, chien le soir
si c’était une plante : un tréfle à trois feuilles
si c’était un animal : un crabe, jean pince
si c’était un outil : l’appel de la pioche
gouts musicaux très circonscrits
je n’ai pas le gout de la possession. Les objets m’importent peu, les lieux également.
En corollaire mon sens de l’esthétique est imprécis, mes gouts artistiques : fugitifs
Pour exister me suffisent qqs livres comme disait nancy S : “these books are made for walking””.
Je peux aimer et être très suspicieux quand on songerait à me témoigner qq chose.
Je ne suis pas un gentil garçon, je suis naïf quand cela m’arrange.
J’ai une grande confiance : en mes jugements, dans mes rencontres même si elles périclitent, échouent, se disloquent. Je ne dénigre pas l’être aimé même qd l’amour s’est évaporé.
Je crains trop la cécité pour avoir une confiance aveugle.
pour épitaphe j’aime bien : “fermer l’aiguille mais”
suis je assez dissuasif?