je pourrais écrire des heures durant : certains jours.
Mon oeil exploserait sous la clarté mutilante de l’écran.
S’escrimer dans l’abstrait, d’autres l’ont fait.
Je feuillette « le livre de l’intranquillité » de fernando pessoa et mon esprit voit s’afficher des titres qui l’on tatoué « retombée de sombrero », « La pêche à la truite en Amérique », Brautigan ou des phrases de burroughs : -panama collait à nos corps-.
Je n’ai jamais demandé à l’être aimé : »épouse-moi ». Je voulais croire que cela faisait partie de ma conception du monde « marxisante » et d’une certaine défiance du pronom possessif mais je dois convenir que c’était surtout par cette faille de l’origine, ce vide si particulier, cet indéfini qui m’emplit.
Qui plus que moi se défie de moi. Et j’en ignore le pourquoi.
Avec le temps quelques idées m’ont effleuré.
J’ai longtemps cru que « ma famille » se défiait de moi. Je me trompais c’était pire, j’étais le miroir de leur dire, je leur renvoyais leur image déficiente à assumer, une histoire dont je n’étais qu’une excroissance. J’aurai pu tuer, les tuer pour cette blessure. Je fis pire par ma simple présence en leurs derniers instants.
Ce ne furent pas des actes délibérés. Ce ne fut pas non plus une vengeance mais un contre feu de mots aux maux. Une naïveté de plus. Je n’avais pas la crédulité d’en sortir indemne mais l’avais-je été, l’étions-nous si tôt que nous entrons en scène.
Il me plaît de rire de moi, de prendre cette distance et d’anticiper sur ces surprises de la vie qui nous glissent peau de banane et autres vertiges sur nos abysses. Je crois en notre solitude : définitive.
Même les hommes en meute sont des flux de solitude, ils en puisent de l’arrogance et mourront seul.
Cet état de solitude ne nous réduit pas à l’isolement ou à l’indifférence. Elle invite et incite chacun à une empathie non feinte. Etre présent à autrui n’est pas un vain mot et peut être un acte de parole et une solidarité effective. L’amour plus qu’un vain mot, un mot chair. J’ai sur le silence plus que des réticences quand il n’est que silence.
Cet état de solitude ne nous réduit pas à l’isolement ou à l’indifférence. Elle invite et incite chacun à une empathie non feinte. Etre présent à autrui n’est pas un vain mot et peut être un acte de parole et une solidarité effective. L’amour plus qu’un vain mot, un mot chair. J’ai sur le silence plus que des réticences quand il n’est que silence.
Que chacun soupèse ses silences et ses actes.
Je veux bien passer pour un bisounours, un gentil garçon. Je suis ce que mes forces d’être.
Rassurez vous, je me défie aussi de vous. Je regarde évoluer autrui avec la même ironie que je suis mes tribulations. Mais je ne fais nul commentaire sur les fiers à bras, les réponses-à-tout, les professionnels de la profession au masculin ou au féminin. Je regarde sans acrimonie celui-celle qui pourfend autrui et s’exonère à bon compte de ses entrechats, tous ces petits accommodements de notre médiocrité
La voix de Dylan charmait mon adolescence plus que le sens de ses contines où je ne décelais qu’une fragilité si ce n’est semblable du moins faisant résonance.
Dylan me fit écrire des lettres d’amour, me glissa ce plaisir de chanter l’autre, le possible d’une rencontre.
Dylan me fit écrire des lettres d’amour, me glissa ce plaisir de chanter l’autre, le possible d’une rencontre.
A ce jour
Il faudrait afficher son mode d’emploi. Pour ne pas dire son cv.
Je ne lis pas les modes d’emploi. C’est un tort. Pros bla bla ment
Je ne lis pas les modes d’emploi. C’est un tort. Pros bla bla ment
Ils procèdent d’une rigueur somme toute logique, un de ces pas à pas qui vous évite les faux.
Please to meat yu
Euh Darling
Euh Darling
Je garde un faible pour
-LOVE MINUS ZERO/NO LIMIT
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