mercredi 7 mai 2008
22 juin
j'écoute toujours cette chanson de paolo conte comme la pointe avancée de ma conscience : quelque chose entre l'incompréhension et le quiproquo d'une quête ficelée dans des sonorités mêlées qui me dépassent.
L'italien est comme un gout salé sur la peau quand l'eau s'est retirée ou quand les rayons de l'astre ont fait leur travail. J'ai l'italien en toile de fond qui murmure les choses à retenir : ces leçons de la nonna en forme de kyrie eleisson. Mon corps est un autel pour nul culte si ce n'est la scansion d'anciens éphémérides et de larmes aux visages de ces femmes qui me disaient de leur vie, les malheurs. Je sais écouter à ces moments où le temps ne doit pas avoir de prise.
Ce que je retiens aura toujours ce goût de sel, la trace du sel jusqu'à ce que je me retire.
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