jeudi 3 février 2011

22/06/1905/Blues Brothers - Think (Aretha Franklin)


mode de non emploi
quand je zoome sur les derniers quiproquos de mon existence, je serai
tenté de souscrire à une notice sur les composants de la marchandise pour dissuader
l’acheteuse.
intellect encombré de qqs mots clés : litanies du rejet, once de trahison, lacheté-s’il-le faut, survivre à ts prix-credo, tomorrow may be too late
exigent avec les autres-uniquement
nonchalant à l’extrème, généreux maladif, altruiste par dépit, égoïste par principe
physiquement plutôt rond, trapu, petit
sexuellement pour faire bref plûtot court (vous dira que son premier amant avait un membre inoubliable)
question argent trop joueur donc trop looser
dextérité trop anarchiste pour être adroit
politiquement gramscien le matin, chien le soir
si c’était une plante : un tréfle à trois feuilles
si c’était un animal : un crabe, jean pince
si c’était un outil : l’appel de la pioche
gouts musicaux très circonscrits
je n’ai pas le gout de la possession. Les objets m’importent peu, les lieux également.
En corollaire mon sens de l’esthétique est imprécis, mes gouts artistiques : fugitifs
Pour exister me suffisent qqs livres comme disait nancy S : “these books are made for walking””.
Je peux aimer et être très suspicieux quand on songerait à me témoigner qq chose.
Je ne suis pas un gentil garçon, je suis naïf quand cela m’arrange.
J’ai une grande confiance : en mes jugements, dans mes rencontres même si elles périclitent, échouent, se disloquent. Je ne dénigre pas l’être aimé même qd l’amour s’est évaporé.
Je crains trop la cécité pour avoir une confiance aveugle.
pour épitaphe j’aime bien : “fermer l’aiguille mais”
suis je assez dissuasif?

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