Découvrez Nick Cave!
il y a un an, je me demandais où je serai 12 mois plus tard tandis que la directrice de l'ifsi nous dépeignait un parcours qui devait être sans faute où du moins sans absence. Il le fut pour moi, sans absence, quant aux erreurs, elles ont poursuivi ce dialogue avec ma carcasse quinquagénaire me révélant combie mon coéfficient sagesse pouvait être encore optimisé.
J'ai eu plaisir à faire cette formation pour toucher à des limites.
Celle avant toutes de ne pas prendre les problémes à bras le corps pour les résoudre. Insidieux virus collé à mes basques (digression : les basques seraient à dominante du groupe sanguin B+, as me, ce qui complexifie un peu plus mon identité approximative).
Ai eu la chance de croiser une tutrice qui ne laissait rien passer. Depuis son ombre tutélaire interroge muette chacun de mes gestes.
C'est laborieux mais ce n'est pas plus mal.
Ne rendrai jamais assez grâce à ces formatrices qui ont tenté de transmettre leurs expériences et leur savoir avec une patience non feinte. Sur ce savoir, je crois même que tout un chacun devrait y avoir accès dans sa formation initiale tant il couvre un b-a b-a sur l'hygiéne de vie, les notions de personne humaine, de tolérance et d'éthique de vie.
Il y a bien une idéologie chez les soignants, une philosophie du soin des relations à l'autre. Elle peut être interprêtée, voire écornée ou même galvaudée mais on la sent toujours sous jacente comme un ciment nécessaire.
Si je vous disais qu'après cette formation, je ne fais plus la cuisine comme auparavant, que mon approche des aliments est non seulement traversée des aspects nutritionnels, de leurs apports mais surtout de ce nouveau plaisir à préparer des plats qui vont faire parti d'un tout et surtout d'une relation à ses proches.
Je suis très naïf, isn't He?
Et oui, j'ai vécu ces mois de formation plus que pour la simple acquisition d'un diplôme mais comme une chance de ressentir et percevoir la vie autrement, tant ce phénoméne transitoire m'a toujous échappé.
à suivre