lundi 25 août 2008

25 aout


Découvrez Leonard Cohen!


j'ai toujours eu besoin de la voix plaintive de léonard cohen, elle s'est toujours imposée dans les moments de tempête et je ne cherchais aucun sens dans ces mots étranges étrangers que la voix qui allait forant dans cette épaisseur de la vie que je ne savais nommer : qui était folie et pointe ultime de la vérité : quand les corps s'effondrent et révèlent.
Je me suis toujours rapproché de la perte comme un sceau à ma peau.
Point de tatouage mais un sentiment de faire corps et dans cet éclat à clore les paupières; ne sentir que la pulsation et le souffle au plus près : la voix.
Je ne voue aucun culte à la plainte, à la vérité j'y suis enroulé autour de sa fréquence si familière.
Je croyais avoir peur de la folie par ce pressentiment qu'elle me cueillerait le moment venu et puis dans ces corps à corps au quotidien je découvre autre chose qui complexifie un peu plus ma perception de l'existence, qui introduit un nouveau centre de gravité.
Est ce d'être au plus près des visages, de sentir les tensions, d'entendre l'effroi ou les mots en avalanche, est ce de déambuler avec les déambulants sans imaginer un instant l'étendue de leurs parcours. Certaines chansons de LC m'ont déjà transporté dans ces espaces et ma peur était de croire ne pas en revenir.
Un sentiment de mort, quoi!
Quant à la mort c'est un autre microsillon.

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