Découvrez Gotan Project!
J'ai longtemps porté des décolletés en V ou un imperméable avec des chaussures de tennis, j'ai longtemps vécu entre Brando et Bruno Ganz. L'attirance était moins dans le physique que pour des rôles en zone de perdition. Le dernier tango à Paris comme le sceau d'un amour impossible, "Un couteau dans la tête" comme sa résultante. C'était un temps où les rôles d'acteurs traçaient des figures emblématiques et mon existence cherchait des dialogues muets quand l'indicible était de mise. "Le dernier tango" entre zénith et nadir, j'ai longtemps tournoyé dans des couleurs orangées et les larmes ruisselèrent sur l'imperméable quelques années après. Le tango me raméne à des zones de tempête et il ne me viendrait pas l'idée de danser ou alors d'entamer des sinusoïdes maladroites, d'approximatives arabesques solitaires de préférence dans une gare ou sur les bords d'un quelconque dock.
L'oubli n'est pas dans mon glossaire
1 commentaire:
Le hasard est décidément une drôle d'invention... Je ne viens plus lire les mails à cette adresse... je l'ai enlevée de mon blog parce que les portes ouvertes apportent aussi des courants d'air...
Ce soir, alors que la nuit plonge dans le blanc, j'erre ici et je t'y retrouve... India song...
Enregistrer un commentaire