vendredi 14 novembre 2008

octobre 51


Découvrez Paolo Conte!


Par un soleil d'automne matinal entre deux bricolages et le désir incongru de prendre soin de ce jardin, l'idée de mettre un terme à ma quête du père m'a traversé et j'ai été pris d'un rire salutaire et soulageant.
Le pire dans la nostalgie est quand elle est sans fondement. Cette nostalgie de ce que je n'ai jamais vécu a toujours été un étrange maré/cage. Plaisant ; pesant. Cette idée de n'avoir jamais prononcé ce mot "père" qui soit la chose nommée, s'est souvent présentée à mon esprit comme une privation majeure. Mais mineure au regard d'une vie sous l'aune du "faux-témoignage". Quand vos neurones cogitent dans ces dimensions, le chaos devient presque un état "compréhensible". J'ai toujours trouvé les situations de crises (économiques, sociales, politiques mais aussi singulière, individuelles) comme incomparablement intéressantes et salutaires. J'ai toujours "chéri" des êtres qui se coltinaient à de complexes rébus. Par ce qu'ils me donnaient à voir le meilleur de leur être et cette force intrinséque qui les traversaient.
Trahir ses origines est peut être un conseil à transmettre à mes enfants mais elles sont déjà sur cette bonne voie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Peut on écrire "dépassé", ou "du passé!" ?