jeudi 7 mai 2009

7 avril



me suis mis à fredonner cette chanson de bowie et ma mémoire lacunaire avait oublié le nom de l'artiste, ce sentiment dit fut comme une entrée en résonnance avec ce que je voudrais être ou vivre.
Je n'aime pas la méchanceté.
Celle des gens qui sous prétexte d'avoir un semblant de pouvoir, ont envers subordonnés cette médiocrité de combiner croc en jambes et humiliations. Quand ce genre de personnes s'agite dans mon champ de vision, ils peuvent être assurés que quelque chose va se passer. Ils leur suffiraient de voir dans mon oeil aveugle les visions qui remontent de ce temps pas si lointain où la scansion du bon sens disait :" lotta dura senza paura". Une éthique du salariat commence par ce préambule définissant le simple respect des gens car la véritable violence commence là.
J'aime la beauté de certains êtres.
pas une question de métre ruban mais cette beauté qui vous aspire comme une évidence
Au départ un visage qui saura vous surprendre au moment où vous le croisez quel que soit son état, même le courroux peut être magnifique. La souffrance révéle aussi cette part d'un être : sans masque. Il m'arrive de baisser mon regard devant des crucifixions qui sont plus que des mises à nu. Dans mon glossaire le mot beauté concentre des paramétres mélés qui révélent la consistance d'un être. Il m'est arrivé de m'amouracher d'une femme sur les sonorités d'une phrase qui accrocha mon attention et elle ne disait que "je me sens devenir-femme" et cette idée émise sur le coin d'une table changea ma vie. Il n'est pas sur qu'elle le sache.
Ces derniers temps côtoyant des éléves infirmier(e)s, je pousse la curiosité à m'enquérir du sujet de leur mémoire. Jusqu'à présent celui qui m'a le plus intrigué s'attache "au sourire dans le soin", Je dis intrigué par ce que dans cette fonction infirmière autant les questions de la finalité de leur rôle restent une réflexion permanente autant le regard sur le patient, son histoire demeure bien hésitant. Le garçon en question qui finance ses études en exerçant comme aide soignant a ce mérite de garder ce cap du souci de l'autre et de prolonger sa pratique d'une quête qui fera de lui non seulement un bon professionnel mais un homme de qualité : un bel homme!
Mon travail m'aide à ne pas désespérer de la nature humaine. Chaque jour pointe de petites récompenses, des rencontres cardinales qui vous rappellent que la vie vaut d'être vécu. Il n'est pas aisé toujours de voir ces instants-diamants comme dans l'amour, entendre ces mots de l'autre qui iront leur chemin au plus profond de votre être. Le sexe sans amour est une gymnastique, l'amour comme le graal ouvre sur une autre dimension. Je ne suis dans ce champ d'existence pas un expert, je dirai presque que je découvre à peine sans peine (ni peigne mais là vous le saviez).

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