mardi 16 mars 2010

dopo marzo

anna venezia n'a jamais parlé italien.
Nous n'avons jamais parlé la langue de l'origine, tant l'origine
pour les premiers migrants des années 20 devaient être oubliée.
La transmission fut presque réussie.
Rupture avec les racines transalpines, non transmission de la langue, effacement du nom. Le programme de l'intégration accomplie.

Elle naquit dans la chambre de la nonna, il y aura bientôt 15 ans, de façon originale. Sans aide, si ce n'est la bienveillance de sa mère et mes mains si peu expertes.
Elle naquit.
Son nom de venise pour arrimer son inconscient à une ville libre, singulière, fragile donc en question.
Son nom de venise comme une caresse culturelle d'une femme écrivain-cinéaste dont elle ignore encore l'oeuvre.
Anna s'en va à Rome bientôt dans ces échanges scolaires que l'on peut louer et qui font honneur à ces pédagogues qui donnent de leur énergie, de leur temps à nos enfants.
Ce sera sa deuxième immersion de ce côté de la frontière

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