dimanche 14 mars 2010

primavera

la fille qui me fit connaître cette chanson, me tint la tête hors du déluge,
n'eut pas grand chose en retour. Elle avait tout pour elle, la jeunesse et la sagesse, la précocité, la lucidité. enfant blessée et femme accomplie. Le garçon que j'étais , passa à côté.


je me souviens qu'elle étudiait hegel "le savoir absolu" et lisait Zarathoustra de nietzsche à mon retour de l'usine. Jouait du piano pour éclaircir mes idées noires.
M'entraîna en Grèce, me sortit de l'usine. Je pense à ces moments, à sa présence et à sa voix, je pense au nacré de sa peau qui n'était pas un placebo.
Dans les couloirs de la détresse, je fredonne mes ritournelles, je suis prés de ceux que j'aime dans ce temps musical, ils/ elles m'accompagnent.
Avons vécu pas que des galères et du bon temps par moments.
De la vie nous savons ce que les prosélytismes de tous ordres ne livrent pas.
Sommes pas des bobos moindre mal, tenons d'autres propos.
Ni certitudes ni "prêt à penser".
Ferons nos preuves dans l'épreuve

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