jeudi 14 octobre 2010

15/10/2010 The Passenger - Iggy Pop and The Stooges 70's





"si c’est le 6 favori, tu l’associes au 12, si david bonilla monte un cheval de freddy head tu mises,
 si un aga khan court sur 2400 m, entrainé par royer dupré monté par mossé c’est une base, 
si vercruysse court à vincennes sur 2100 m tu le joues, 
si dans le quinté tu te refuses de jouer un cheval, tu le joues!"

Tel était en résumé les méandres de mon mental, clairement lisible à l’aune du champ de course
et j’aurai pu expliquer des heures durant les présupposés de ces assertions bizarres.

J’eusses pu être un esprit somme toute brillant 
sans le doute tapi comme un piège à loups au fond de l’estomac 
et puis mon esprit se décomposa dans le bruit de l’usine et les machoires 
de l’absurde, je veux dire la mort de l’autre.
Le bruit lancinant comme un mur qui s’érige 
et vous murmure que tout est fini que les dés jetés ne seront pas relancés. 
Le langage est la pierre de touche de la perception, cet écho nécessaire 
qui formule ce que les capteurs corps -esprit recensent.
Vous vous levez au matin et votre nez dit opium 
et opium vous dessine le corps étreint, la salive bu à sa bouche, 
la chaleur saisie à son ventre à ses seins, le langage, 
l’étoffe du langage trame les ondes de chocs,
 ce va et vient de la mémoire au réel, de la mémoire au possible, de la mémoire au projeté.
Dans l’architecture de votre être, l’aimé(e)/masculin ou féminin s’érige clé de voute.
 Soustrait vous voilà dans un certain effondrement.

 Votre esprit se voit convoqué au surprenant énoncé d’une vie qui s’efface.
 Libre À vous de choisir mille croyances, libre À vous de composer autres puzzles. 
Puisse le langage, cet univers de voyelles et consonnes tramer des pistes salutaires peut être jusqu’au silence.
 Mon esprit privé d’entendement se prit À observer d’autres chevauchées. 
Dans monologue non partageable. En terre étrangère où nulle identité n’est À décliner. Poinçonner des tickets, cocher des chiffres, suivre l’étonnante généalogie de quadrupédes. 
Regarder cette énergie d’innombrables quidam À chercher, À s’inventer de possibles martingales qui se désagrègent dans le dernier tournant par ce que le terrain est trop lourd et que l’animal auréolé de vos yeux de chimène s’embourbent À la corde mangé par trois de ses corelégionnaires plus doués ce jour là.
Ainsi je réappris À parler À des gens du hasard, d’est en ouest d’un Paris À guichets grands ouverts sans trop le dire À mes proches bien rivés au réel.
Ainsi me mis À tisser ces liens sociaux qui vous préservent quelque peu de la folie sans retour.
Ainsi me surpris À inventer d’étranges rituels tout en superstition bien en avant d’avoir lu “Motel chronicle” de sam sheppard par ce que la fraîche semblait rentrer immanquablement quand les tickets étaient dans la poche droite de ce jeans noir qu’avec cette veste À carreaux, je ne le restais jamais À Longchamp mais qu’à Vincennes l’imper était préférable!
Demain À Vincennes joue “Phil de bassière, c’est le 12 tu l’accouples au 6!

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