vendredi 19 septembre 2008

19 septembre


Découvrez The Doors!


jour de féria et jour de congé et un sentiment ombré de ces frustrations imprécises qui plongent dans l'indéfini. Parfois rien n'est simple, à ces moments je convoque toujours la voix de jim morrison comme si le poète-shaman pouvait par la simple sonorité de sa voix réordonner la confusion des affects.
La voix curative agit toujours sur mon être comme un guide précieux. Elle me rappelle où puiser l'essentiel, où s'ancre ma généalogie orpheline. Je ne connais pas d'autres chanteurs pouvant jouer les entremetteurs quand l'obscurité s'étend sur mes pensées. Peut être Léonard Cohen mais ce dernier reste dans un registre plus onirique que métabolisant. La vertu-morrison me replonge dans la sphère de la vie, maelstroem d'énergie à accueillir sans crainte : "il y a la vie, il y a la mort et la mort n'arrête rien".
J'ai toujours eu peur de vivre ; adolescent, j'avais cette peur d'autant plus rivée à mon être que je voyais la mort s'occuper de celle que j'aimais.
Ne suis pas un jouisseur, sur la vie reste circonspect : que transmettre à mes enfants, les interrogations pointent en traits très discontinus l'étendu des failles. J'ai choisi de leur préciser la force qui m'avait manqué, les hésitations qui m'avaient englouti, les postures d'imposteur, tout un rosaire de renoncement que j'égréne encore, histoire de ne pas oublier et je convoque dans ma salle des pas perdus, ces proches qui sans le savoir m'ont guidé, appris, tenu à bout de bras et m'ont permis d'être encore là sans être las!

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