mardi 9 septembre 2008

22 juin 4h 59

"tu m'envisages comme une fille que je ne suis pas"
Ce clip de Vanessa P m'a beaucoup turlupiné. Je pressens votre esprit cueillir ces sonorités et vous dire jm va nous offrir une plongée dans sa vie sexuelle. Et bien oui, en quelque sorte, pour ouvrir la réflexion, d'abord cet écart entre l'âge du parolier et celui de l'interprête.
La patte de gainsbourg comme le regard de michelangelo antonioni ont accompagné mes premiers émois, voire les ont encouragés faisant de 69 une de mes rares années érotiques (info ou intox), à dire "je t'aime, moi non plus".

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J'ai toujours trouvé certaines paroles de gainsbourg aussi belles que les promesses de mai 68 et carla aura beau s'époumoner pour son prince charmant président, elle ne pourra pas rivaliser (mais ce n'est peut être que lié à mon grand âge).
Il y a dans ces chansons de gainsbourg un humour de connivence qui donne ce plaisir à bander comme un acte léger, si loin du credo d'oggi lié à la performance et ce sérieux besoin d'assurer à tous prix (ah viagra qd tu nous tiens vaut mieux que etc).
J'ai souvent marié mon corps à des lieux et des êtres et écouter gainsbourg m'a toujours convoqué à revisiter ces précieux moments.
Le clip de mondino et l'interprétation de VP est un artefact de 68, il suffit de regarder "Zabriskie point" ou "if" de Lyndsay Anderson mais Vanessa y étincelle comme un clin d'oeil ironique suggérant qu'après mai vient juin (les italiens disaient dopo marzo Aprile)
à suivre

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