jeudi 9 avril 2009

maggio sempre

Bruce Springsteen and the E Street Band : Backstreets - kewego
Darkness On The Edge Of Town Concert en registres en 1973 avec son groupe le E street band



je me suis souvent laisser porter par les intonations de l'E street band" quand dans le silence advenu, il n'y avait que l'écriture qui délivre un peu de sens devant la perte de l'être aimé.
J'ai longtemps goutté à ce paradoxe de la perte du sens de la vie et de cette tentative effrénée de forer dans le magma pour se frayer un chemin dans la frayeur.
Nous sommes tous confrontés à ces questions philosophiques que nous traitons pragmatiquement avec notre langage, notre souffrance nos croyances.
Longtemps la mort de l'autre fut pour moi un alibi pour fuir la réalité, se recroqueviller, ne pas penser, c'est à dire ne pas se faire violence pour se hisser à un autre niveau de compréhension de la vie.
J'ai fait payer le prix cher à celles qui me furent proches, celles qui recueillirent mon corps exsangue et posérent leurs mains et baume d'affection. J'ai la mémoire vive d'avoir étreint le corps d'une femme après avoir erré dans cimetierre et elle devinait les visions qui me traversaient et me retenait de ses jambes, de ses bras comme s'il en allait de ma vie et à ces moments en allait il peut être de ma vie. Nous vivons avec paquets de névroses, blindés de certitudes but trop souvent blind.
Je suis un garçon chanceux et j'en ignore les raisons si raison, il y a. Toujours eu sur ma route anges ou rois mages appaisant de leur attention, de leur sagesse, de leur beauté et versant san compter ces rasades de bienveillance qui vous donnent la ressource de tenir un jour de plus : ne serait ce que pour le voir se lever.
J'ai toujours eu la naïveté de croire que le corps qui m'approchait, m'ouvrant son champ d'intimité m'offrait plus que le plaisir éphémére mais l'accés à travers lui à son chant singulier, son savoir sur ce monde, sa mémoire et l'infinie promesse de la vie.
prove it all night


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