jeudi 2 avril 2009

2 avril



je me souviens que ce titre d'Arno m'avait mis terriblement mal ou plutôt fait comprendre le programme parental que j'avais souhaité pour mes enfants.
J'ai toujours été très circonspect considérant l'instinct maternel (ou paternel d'ailleurs).
Je dirai même que je crois qu'il ne s'agit pas d'un instinct mais d'un acquis culturel qui certes faisant partie de la programmation des "filles", les prépare à ces tâches de soins et d'éducation.
Je n'ai jamais adhéré aux discours faisant de la maternité le détour obligé de la féminité. J'ai souvent aimé des femmes qui avaient d'autres objectifs et qui n'en étaient pas moins femme.
Elles savaient affirmer consciemment leur désir et leur faim de vivre. Sans la moindre culpabilité!
Je n'ai jamais eu d'affinités avec ma mére qui ne sait rien de ma vie et ma grand mère qui s'occupa de moi m'aurait probablement laissé adopter si j'avais été une fille.
Il en était ainsi dans cette culture pièmontaise de la moitiè du siécle passé.
Quand je vois anna et jade avec leur mère, je mesure les années lumières qui nous différencient et j'en suis fort aise.
Quand j'entends certaines femmes parler de leurs enfants, j'entends ce chant d' Arno et je sais combien elles méritent des pétales de roses à leurs pieds.

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