lundi 30 novembre 2009
19 maggio 1923
j'ai souvent fredonné cette chanson de F H en de multiples circonstances, toujours insouciant, ignorant les racines de ma propre histoire. Ma grand- mère y est morte en 1977 et ma fille Anna Venezia naquit dans sa chambre, 18 ans plus tard émergeant du bassin de sa mère avec une volonté non feinte, tournant la page du malheur, des mensonges, de ces vies "pagnolesques" que s'offrent certaines familles. Les miens venaient du pièmont mais étais-je des leurs ou d'où leurre. Mon ingénuité fut ma résiliance et ma nonchalance, un état de résistance. Dans ce lieu que je dénommais très tôt le 19, bâtis mes premières cabanes et tissais vaines chimères, y connus l'amour et la désolation, sentis combien tout attachement à ce lieu me convoquait à la folie, m'exilais d'un pas léger.
Je garde pourtant un réel attachement pour cette trace initiée par un jeune couple de pièmontais venu de ce côté des Alpes donnait une chance à leur amour à l'étroit dans ce début de vingtième siècle immergé dans les restes du premier conflit mondial et la naissance du fascisme. Ils n'étaient ni des résistants ni des antifascistes, un homme et une femme qui cherchaient à vivre, rien de plus!
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