jeudi 11 février 2010

22 mars

je ne peux m'empêcher de voir les gens de ma génération avec leurs minois de gamins comme s'ils se trouvaient dans les cours d'école des années 60, garnements boutonneux, gueules d'anges et sarbacanes pour épater les filles dans la cour d'à côté (en ce temps il n'y avait pas de mixité). Ceux sont ces mecs là (car en France la politique est encore un business de mecs. Regardez les profils ump/ps and co) qui vocifèrent leurs certitudes dans les assemblées et devant les caméras!
Ces mecs venus à la politique par filiation, aspiration et qui n'ont pratiqué que la lutte des places.
Curieux quand même ce débat sur "l'identité nationale"menée par des élites ignorantes qui n'ont jamais eu à défendre de leurs vies quoique ce soit et qui pérorent prétendant légiférer sur un "qui doit être français" alors que l'existence même de ce pays tient au courage, à l'engagement de générations bigarrées qui avant de se poser la question d'être français "de souche" ont rallié le triptyque républicain contre les tyrannies successives.
Quoi de commun entre un sarkozy, un hortefeux , un besson et un Victor Schoelcher.
Ce débat de l'ignorance qui édulcore, gomme , esquive l'enrichissement de notre langue par tant de générations d'écrivains, de créateurs venus "d'ailleurs".
Ce débat étriqué, dépassé par la vitalité des nouvelles générations qui depuis des années ont élargi l'horizon de leur culture, de leur curiosité de leurs exigences prêterait à rire s'il ne pointait l'indigence des gouvernants. Mais je m'énerve, viva carlos Santana :

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