lundi 14 juin 2010

22 giugno dans ce siècle

quand un couple se sépare,
les lignes de fractures traversent jusqu'à l'environnement
qui se croit obligé de prendre parti pour l'une ou pour l'autre
dans un effet-miroir supputé et trop souvent aveugle : fantasmes
de ses propres appréhensions.
L'écart tellement grand.
Et chacun sait combien la mécanique de l'intimité
livre chacune des parties a des trames secrètes.

Qui peut dire le crescendo de l'évitement des corps.
Qui peut préciser les méandres des désamaours.
Qui peut livrer le délitement de l'estime de l'autre,
le surgissement des premières insultes dans cette nouvelle topologie des frustrations.
qui peut présumer des effets de cette fascination d'être mère plus que femme,
qui peut appréhender les lois étranges de l'écosystéme parents-enfants
quand la centralité n'est pas l'amour mais la seule existence des enfants
Pas même les partenaires particuliers engoncés dans ces effets de l'inconscient.
Et pourtant il se trouve toujours un quidam pour émettre
a priori de bon aloi, comme un balancier sur son propre vide
ou ses propres peurs.


Aucun commentaire: