anna V nous a décidé d’aller voir “les petits mouchoirs”. Y sommes allés avec Jade, à tatons à l’aventure. Il parait que les souvenirs ne sont pas de simples images mentales mais auraient une “plasticité” qui fait que nous nous rappelons par analogie avec sensations en tangence : podcaster .
J’ai depuis presque une éternité (35 ans) le sentiment -certitude que nos vies sont plus riches que les scénarii qui écument les écrans.
En étais venu à détester “l’amour à mort” de Resnais à sa sortie pour ce côté sirupeux à faire parler deux couples sur le sujet. Le réel est beaucoup plus surprenant. Le réel vous cueille et la caisse six pieds sous terre ne vous tend pas le ticket.
Suis tombé ce soir sur un texte très fort, très précis, à même l’âme carbonisée . Un texte initiatique à lire patiemment sans chercher où vous ménent ces mots mais sachant que vous êtes au coeur du sujet.
“Les petits mouchoirs” deviennent vite des kleenex que vous pouvez déposer dans la première poubelle. Il est question de solitude, la vraie, l’originelle, celle qui vous met à nu devant la perte de l’autre ; cet aperto, cette ouverture sur le tréfonds de votre être conscient et à l’épreuve.
En voyant l’écran du kinépolis capturer les âmes jeunes de mes filles, je pensais à leur questionnement devant la mort récente de leur grand-mère, je pensais au chapelet de souvenirs jouant à cache cache dans leur mental et aux efforts de leurs esprits philosophes pour s’en saisir. Sentir un livre comme Nadine le sentait, tailler un rosier avec dextérité, accueillir à sa table avec cette hospitalité, caresse respectueuse de bienvenue.
Sommes restés sans trop parler, la nuit jetait son linceul froid dirait la métaphore.
Il ne faut pas trop en dire aux enfants, il faut qu’ils cherchent, qu’ils attisent en eux : feu le savoir qui sinon se perd. Lire , oui, mais au de là du livresque sur cette matière-énoncée offerte à ce qui nous fait humain. La mort nous rend humain en nous dépouillant de tant d’artifices. Le cadeau de nos morts reléve de la pensée, d’un vouloir saisir ce qui nous in cent dits.
D’alain resnais je ne garde et ne regarde qu’”HIROSHIMA, MON AMOUR”.
J’ai depuis presque une éternité (35 ans) le sentiment -certitude que nos vies sont plus riches que les scénarii qui écument les écrans.
En étais venu à détester “l’amour à mort” de Resnais à sa sortie pour ce côté sirupeux à faire parler deux couples sur le sujet. Le réel est beaucoup plus surprenant. Le réel vous cueille et la caisse six pieds sous terre ne vous tend pas le ticket.
Suis tombé ce soir sur un texte très fort, très précis, à même l’âme carbonisée . Un texte initiatique à lire patiemment sans chercher où vous ménent ces mots mais sachant que vous êtes au coeur du sujet.
“Les petits mouchoirs” deviennent vite des kleenex que vous pouvez déposer dans la première poubelle. Il est question de solitude, la vraie, l’originelle, celle qui vous met à nu devant la perte de l’autre ; cet aperto, cette ouverture sur le tréfonds de votre être conscient et à l’épreuve.
En voyant l’écran du kinépolis capturer les âmes jeunes de mes filles, je pensais à leur questionnement devant la mort récente de leur grand-mère, je pensais au chapelet de souvenirs jouant à cache cache dans leur mental et aux efforts de leurs esprits philosophes pour s’en saisir. Sentir un livre comme Nadine le sentait, tailler un rosier avec dextérité, accueillir à sa table avec cette hospitalité, caresse respectueuse de bienvenue.
Sommes restés sans trop parler, la nuit jetait son linceul froid dirait la métaphore.
Il ne faut pas trop en dire aux enfants, il faut qu’ils cherchent, qu’ils attisent en eux : feu le savoir qui sinon se perd. Lire , oui, mais au de là du livresque sur cette matière-énoncée offerte à ce qui nous fait humain. La mort nous rend humain en nous dépouillant de tant d’artifices. Le cadeau de nos morts reléve de la pensée, d’un vouloir saisir ce qui nous in cent dits.
D’alain resnais je ne garde et ne regarde qu’”HIROSHIMA, MON AMOUR”.
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