souvent je l’observe tirer sur sa cigarette. Sans rien dire.
Les volutes comme de secrets messages dessinent leurs interrogations.
Elle aspire. La cendre tombe.
Elle est la fille des cendres. D’une généalogie entre silence et poussière.
Ainsi sont nombre des enfants de l’après guerre mondiale, l’âme certie dans l’infinie interrogation
que l’histoire a accouché.
Elle aspire. La cendre tombe.
Elle est la fille des cendres. D’une généalogie entre silence et poussière.
Ainsi sont nombre des enfants de l’après guerre mondiale, l’âme certie dans l’infinie interrogation
que l’histoire a accouché.
Elevée à la dure et appétit pour la vie.
Voulant comprendre à peine sortie de l’enfance, cette violence ombrant l’existence.
Le silence des survivants laisse souvent sans voie et batailles dans l’abstrait.
Les cigarettes égrainent sa journée comme un rosaire parfumé. N’est pas femme sans coup férir.
Le silence des survivants laisse souvent sans voie et batailles dans l’abstrait.
Les cigarettes égrainent sa journée comme un rosaire parfumé. N’est pas femme sans coup férir.
Abondante chevelure pour seul ornement, vous dirait que sa quête est ailleurs mais je sais dans l’étreinte, l’étendue de son savoir. Ce qu’elle sait est lourd à porter. Trouver un dire qui transmette l’infini questionnement et cette soif de vivre. Humer d’autres senteurs pour se mettre à table du dire en partage
LEKHAIM
LEKHAIM
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