la nonna aimait le duce : en cachette.
Je le découvris intempestivement le 23 mai 1975 quand dans les bras d’un être que j’aimais, une équipe de pandores nous braqua sans rete/nue, éventrant matelas, recensant jusqu’à la présence de sucre glace sur étagère.
Plaqué et menotté, j’entendis alors, la voix de la nonna dans la cour, s’époumonant, supportrice de la maréchaussée : “mon petit fils est un terroriste, mon petit fils est un terroriste”. Les effets de l’alcool n’expliquent pas tout. Ma grand mère garda ses secrets. Le duce n’en était pas l’unique. Oh elles étaient nombreuses, ces femmes qui vibraient pour mussolini, nombreuses à lui écrire leurs étranges passions et je garde en tête le souvenir d’”una giornata particolare”, ce film d’ettore scola de 1977, qui sur la complexité de ces temps, glissait la mise en perspective.
L’histoire du vingtième siècle fait la place belle à toutes les fascinations.
Celle du chef jalonne les rives des fleuves de sang dont ils sont la source.
Il est surprenant de mesurer combien l’oubli de tout l’édifice pervers des tyrannies modernes fonctionne bien.
Les fuhrers en question loin de résoudre des problèmes ont aiguisé leur narcissisme dans le meurtre de masse, les esclavages de tous ordres et des simagrées lamentables à l’aune de leurs névroses. Mais les foules (non le peuple) en redemandent.
Elles ne demandent pas la justice, la liberté, la fin de cette exploitation inique du salariat, de ce vol organisé par les banques, les trusts, les maffia en tout genre. Elles ne s’insurgent pas contre les famines organisées, les pillages des ressources, ce business cynique des labos pharmaceutiques, toutes ces mascarades qui s’agitent sous nos regards toujours plus stupéfaits : dans la sidération.
Quand vient le temps des boucs-émissaires, juifs, roms, immigrés, jeunes, chomeurs quand les gouvernants se complaisent à flatter la veulerie des gens, quand les gouvernants criminalisent les révoltes, les revendications qui se font jour sur les délocalisations industrielles,les droits à l'éducation, à la santé il est temps d’entrer en résistance, il est temps de retrouver le chemin de l’histoire, de l’éthique en politique : de choisir son camp.
Je le découvris intempestivement le 23 mai 1975 quand dans les bras d’un être que j’aimais, une équipe de pandores nous braqua sans rete/nue, éventrant matelas, recensant jusqu’à la présence de sucre glace sur étagère.
Plaqué et menotté, j’entendis alors, la voix de la nonna dans la cour, s’époumonant, supportrice de la maréchaussée : “mon petit fils est un terroriste, mon petit fils est un terroriste”. Les effets de l’alcool n’expliquent pas tout. Ma grand mère garda ses secrets. Le duce n’en était pas l’unique. Oh elles étaient nombreuses, ces femmes qui vibraient pour mussolini, nombreuses à lui écrire leurs étranges passions et je garde en tête le souvenir d’”una giornata particolare”, ce film d’ettore scola de 1977, qui sur la complexité de ces temps, glissait la mise en perspective.
L’histoire du vingtième siècle fait la place belle à toutes les fascinations.
Celle du chef jalonne les rives des fleuves de sang dont ils sont la source.
Il est surprenant de mesurer combien l’oubli de tout l’édifice pervers des tyrannies modernes fonctionne bien.
Les fuhrers en question loin de résoudre des problèmes ont aiguisé leur narcissisme dans le meurtre de masse, les esclavages de tous ordres et des simagrées lamentables à l’aune de leurs névroses. Mais les foules (non le peuple) en redemandent.
Elles ne demandent pas la justice, la liberté, la fin de cette exploitation inique du salariat, de ce vol organisé par les banques, les trusts, les maffia en tout genre. Elles ne s’insurgent pas contre les famines organisées, les pillages des ressources, ce business cynique des labos pharmaceutiques, toutes ces mascarades qui s’agitent sous nos regards toujours plus stupéfaits : dans la sidération.
Quand vient le temps des boucs-émissaires, juifs, roms, immigrés, jeunes, chomeurs quand les gouvernants se complaisent à flatter la veulerie des gens, quand les gouvernants criminalisent les révoltes, les revendications qui se font jour sur les délocalisations industrielles,les droits à l'éducation, à la santé il est temps d’entrer en résistance, il est temps de retrouver le chemin de l’histoire, de l’éthique en politique : de choisir son camp.
Non sono un' tosello, maddalena!
nemmeno un'arcobaleno
dopo la pioggia!
sempre straniero
uno solito straniero
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