jeudi 28 avril 2011

29 avril 1995/0 h 25 /Jeanne Moreau sings India Song



"son nom de Venise dans Calcutta désert"


ô mon enfant, que ta vie est précieuse
que sa trépidation pulse mon être
d’émois non envisagés

Le seul trésor qui vaille
est fait de chair et d’esprit
il brille aussi solaire que fut la rencontre
et croît en moi comme une nova
me révélant sa brillance et son ardeur.

Ce peut être un ami(e), un amour, un enfant.
Cet autre qui scelle un tu et un je

et qui permet à mon esprit de penser ce monde vivable.
par ce que cet autre existe.

Tu es aussi cet autre Anna . V.
Je suis fier de tes quinze premières années,
de la jeune femme que tu deviens, je suis fier de ton savoir,
de tes hésitations, de ta curiosité, de ta passion, de tes engouements.
je suis fier des êtres que tu te choisis pour amis, qui t’ont choisie pour amie
par ce que je sais qui tu es.
Je sais ton courage et je sais ta persévérance.
Je t’ai vue enfant accueillir la naissance de ta soeur avec ta douceur et ta vitalité.
Je t’ai vue dans l’épreuve du deuil, dans cette présence les derniers temps auprès de ta grand mère,
j’ai vu ta délicatesse, ta sollicitude à lui préparer des repas, à l’écouter, à être présente au moment de son épreuve, de votre épreuve.
Et ces extrèmes de la vie, ces moments cardinaux,
me font te dire, ce jour de ton anniversaire que tu es un être entier, profondément humain, une jeune femme dans cette galaxie complexe que j’aimerais toujours. 
Non pas par nos liens de sang mais par ces liens de nos esprits : i shin den shin :
de ton âme à mon âme comme dit la sagesse zen
que ta vie soit un continuel printemps, je t’aime

je t’appelle Anna. V, Anna Venezia pour que tu te rappelles que de ton prénom à ton nom
coule l’histoire de plusieurs, de multiples générations d’hommes et de femmes qui ont voyagé, bâti, fait évoluer les idées et la vie est cela :
oser nos passions quand nos passions nous portent.
Tu es venezia, ville libre comme une nouvelle athènes et mahé ce comptoir de l’inde.Tu es multiple et ta jeune existence à maitriser ton destrier, à aimer l’animal, l’entraîner à se dépasser
me montre chaque jour combien tu fus précoce combien tu es entreprenante. Tu as enrichi nos êtres-parents, tu as cette part de ta mère qui est sa beauté et sa lucidité et tu vas ton chemin, armée de ton jeune savoir, poursuis ton oeuvre
ma douce enfant, deviens ce que tu es.


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