To you,
en pensant à mon existence, je peux admettre que tu es l'être qui m'aura le plus donné en étant la mère de nos enfants.
C'est probablement le quartier de ma vie où j'ai senti que mon existence avait un dépassement.
Cet amour que je te porte ne t'a probablement jamais été très perceptible et ne t'a pas irradiée comme il eut du.
Je conçois que nous ne pouvons en rester aux regrets.
Je n'ai jamais voulu te parasiter ou te brider.
Que tu sois heureuse avec d'autres prouve que tu es une femme remarquée et précieuse.
Je sais combien tu peux être passionnée et vivante et joyeuse et accueillante,
je sais l'enfant qui toujours pétille en toi.
Je sais les bienfaits que tu transmets aux filles et je devine les femmes qu'elles seront
et j'en suis heureux et apaisé.
Je n'ai jamais voulu la guerre entre nous. Mais je n'accepte pas le mépris, la condescendance, l'hypocrisie.
Je peux comprendre que mon côté vieux looser plein d'amertumes ait été pénible. Je regrette de t'avoir blessée dans des adultères non glorieuses. J'eusses du t'en parler et mettre un point d'honneur à ma lassitude d'une abstinence non programmée.
Je n'ai jamais voulu alourdir ton existence de ma cécité prévisible et n'ai jamais pensé que l'amour entre nous fut un pacte contre vents et marées. Certaines rencontres s'érigent sur des présupposés différents. La maternité te faisait femme et j'avais l'illusion de fonder une famille. Les quiproquos enfantent aussi des mutations prometteuses.
Notre séparation est bien un objectif atteint et irréversible.
La vita continua
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