dimanche 5 juillet 2009
agosto la fine di
l'amour dans mon esprit ne saurait aller sans l'été et la mer. Très tôt j'ai connu l'été,
un été brûlant inattendu, un été qui dura près de 1800 jours égrenant le solaire et ces orages tropicaux qui lavent les corps et laissent à vif les blessures. Mon esprit maria rapidement lieux et ces circonvolutions des corps dans leurs étreintes atemporelles. C'est peut être cela le privilége de l'amour de s'inscrire dans son paysage, de l'irradier, c'est peut être pour cela que les baignades de ces étaient, les étreintes sous la lune, les nuits sans sommeil à guetter l'aube pour ce simple plaisir
d'avoir le premier partage du jour nouveau avant que le tumulte ne reprenne son cours, trament dans ma mémoire ce prisme perceptif qui en plein mois d'aout se fossilisa.
Les arrêts sur image vous laisse l'image inanimée et votre perception subit un curetage intempestif. Vous revenez sur les lieux désertées et les ersatz de la nostalgie vous glissent des relans menteurs. Les commémorations montrent vite ce côté trompeur d'un réel réifié, même dans la sphère des histoires d'amour. Mais l'idée de ces effleurements de lèvres, dans le clapotis méditerranéen, de cette chaleur habillant encore les corps sous les étoiles et découpant espace et temps à la mesure de la passion me convainc que le visage de l'amour a toujours ses paysages.
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