je me demandais quel cadeau faire à une jeune adolescente et restais sans voie devant l’immensité de ce choix dans notre univers consumériste.
C’était ma fille et le peu que je savais d’elle ne me livrait pas de réponse satisfaisante.
Il faut dire que mon questionnement tournait autour d’un présent qui fasse sens ou ouvre un sens ou dise un encouragement, une reconnaissance à sa jeune existence.
Je me sentais toujours surpris par sa personnalité en construction, ces dimensions qui allaient s’étoffant et qui pointaient déjà dans ses premiers pas. Sa tenacité, cette façon d’avoir saisi très rapidement combien la répétion était la base de toute acquisition : essai-épreuve-parfois-échec-essai. Ainsi est elle devenue une cavalière émérite mais sa personnalité est émérite. Son mental même fragile, en formation, en quête de tant de questionnements, de doute mais curieux, ouvert même si encombrés d’a-priori est un “cogito” dynamique, affranchi de biens des peurs et affamé et curieux.
Curieuse, oui je crois en sa curiosité. N’est on pas forcément curieux à l’aube de la vie? Je crains que non. Je crains que les vérités assénées aux enfants comme autant de slogans -mode de vie les cloître dans des postures qui assèchent leurs esprits.
Je me suis toujours dit dans mes premiers temps de père que la première transmission à percevoir, à intégrer comme fondement à la vie était le manque.
Non pas un manque frustrant mais une dimension stimulante qui taraude notre esprit trop facilement en jachère. Je n’épiloguerais pas sur mes états de service en tant que père. Je laisse à d’autres et aux enfants le dernier mot. L’idée qui me guide toujours n’est pas de programmer dans leurs esprits une ressemblance, une continuité mais de bricoler leur singularité à l’aune de ce qu’elles perçoivent. Enfant, j’ai eu droit à une grande liberté par indifférence, par cette “origine de bâtard à cacher” et mon ingénuité fut mon chemin de résilience et de survie. Je ne reproche pas aux adultes de ma famille leurs incapacités à parler. Il n’y a que la méchanceté et la volonté de nuire que je n’absoudrais jamais!
Cette liberté peut être guidée tout autant en conscience, prévention, attention et finalement cette ligne partagée avec leur mère me la rendra toujours aimable, séduisante même à cette croisée de chemins qui nous éloigne.
Ne pas assainer de vérités sur ce monde complexe pour qu’elles cherchent l’une et l’autre, leur voie, leurs valeurs, leurs savoir à parfaire , leur éthique à vivre, leur personnalité à embellir et à aimer pour aller vers les autres car ainsi est la vie.
Sur ce je vais chercher un cadeau à l’intuition comme d’hab!
C’était ma fille et le peu que je savais d’elle ne me livrait pas de réponse satisfaisante.
Il faut dire que mon questionnement tournait autour d’un présent qui fasse sens ou ouvre un sens ou dise un encouragement, une reconnaissance à sa jeune existence.
Je me sentais toujours surpris par sa personnalité en construction, ces dimensions qui allaient s’étoffant et qui pointaient déjà dans ses premiers pas. Sa tenacité, cette façon d’avoir saisi très rapidement combien la répétion était la base de toute acquisition : essai-épreuve-parfois-échec-essai. Ainsi est elle devenue une cavalière émérite mais sa personnalité est émérite. Son mental même fragile, en formation, en quête de tant de questionnements, de doute mais curieux, ouvert même si encombrés d’a-priori est un “cogito” dynamique, affranchi de biens des peurs et affamé et curieux.
Curieuse, oui je crois en sa curiosité. N’est on pas forcément curieux à l’aube de la vie? Je crains que non. Je crains que les vérités assénées aux enfants comme autant de slogans -mode de vie les cloître dans des postures qui assèchent leurs esprits.
Je me suis toujours dit dans mes premiers temps de père que la première transmission à percevoir, à intégrer comme fondement à la vie était le manque.
Non pas un manque frustrant mais une dimension stimulante qui taraude notre esprit trop facilement en jachère. Je n’épiloguerais pas sur mes états de service en tant que père. Je laisse à d’autres et aux enfants le dernier mot. L’idée qui me guide toujours n’est pas de programmer dans leurs esprits une ressemblance, une continuité mais de bricoler leur singularité à l’aune de ce qu’elles perçoivent. Enfant, j’ai eu droit à une grande liberté par indifférence, par cette “origine de bâtard à cacher” et mon ingénuité fut mon chemin de résilience et de survie. Je ne reproche pas aux adultes de ma famille leurs incapacités à parler. Il n’y a que la méchanceté et la volonté de nuire que je n’absoudrais jamais!
Cette liberté peut être guidée tout autant en conscience, prévention, attention et finalement cette ligne partagée avec leur mère me la rendra toujours aimable, séduisante même à cette croisée de chemins qui nous éloigne.
Ne pas assainer de vérités sur ce monde complexe pour qu’elles cherchent l’une et l’autre, leur voie, leurs valeurs, leurs savoir à parfaire , leur éthique à vivre, leur personnalité à embellir et à aimer pour aller vers les autres car ainsi est la vie.
Sur ce je vais chercher un cadeau à l’intuition comme d’hab!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire