vendredi 12 octobre 2012

12/10/12 this is the end




Pour moi, disons un purgatoire tant les flammes et autres arguties me sont encore épargnées. Les news du jour titraient donc sur Renault s.a, cette société française dont le top management voulant liquider des cadres embarrassant élabora un synopsis foireux d’espionnage industriel et pour ajouter à la pression envisagea le prêt à penser au cas où ces derniers se suicideraient.
Terrifiant n’est il pas ou tout simplement banal dans ce système où le cynisme fait partie de l’éthique du business. 
Sous les ponts du capitalisme triomphant les hommes-Let ont cassé beaucoup d’eux.
Il y a pourtant une grande naïveté chez ces managers aux rêves «de droit divin», monarques aux vélléités de pouvoir absolu. Leur omnipotence leur fait oublier la potence, je veux dire cette notion de temps où ils sont inserrés avec toutes de leurs prérogatives certes mais aussi le programme d’obsolescence de leurs propres cellules. 
Prenons Steve jobs, grand entrepreneur et homme richissime, bienfaiteur pour les uns et cynique exploiteur aussi à faire travailler les gens dans des conditions épouvantables, tombé au champ d’honneur des happy few sans même avoir atteint la soixantaine. A quoi lui sert sa fortune?
Cette idéologie devenue banale des managers à pressurer le salarié jusqu’au chantage et au licenciement reste un résidu de l’ère monarchique et des pouvoirs de vie et de mort sur les populations de serfs. Il est bon de rappeler aux roitelets de tous poils que  leurs prérogatives restent inscrites dans leurs gènes et qu’aucun n’en réchappera.
Dans les bad news émergent quelques bonnes.

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