L’idée que facebook s’accapare d’une part de vous de vos écrits, photos et autres productions ne m’avait pas choqué. Puis au détour d’une remarque de Jade ma fille cadette, révoltée, que son droit à l’image puisse être bafoué, je me suis désabonné.
Une réaction épidermique mais je fais confiance à ma peau.
Nous pouvons détourner «les media» mais l’inverse est aussi fréquent. Et bien plus fréquent. J’aimais bien les rencontres mêmes virtuelles sur le réseau social (un des réseaux sociaux) d’ailleurs , je garde de certaines des bienfaits inaltérés.
Je constate aussi que la technologie n’est pas la panacée sur la profondeur, la multiplicité voire la propension des échanges. Facebook c’est un peu votre téléphone mobile ou pas, un outil à feedback pour renvoyer la balle je suis là-tu es là. Ne parlons pas de tweeter.
Et après!
Retournons à la lecture, à un prendre le temps, aux transhumances. Ou plutôt je retourne.
Au fond je devrais lister des adresses emails d’êtres qui me sont chers et leur écrire tout simplement. Partir d’un ton badin pour dériver jusqu’au noyau là où la pensée de l’autre vous devient nécessaire pour avancer un pas de plus , ne serait-ce qu’un pas.
Cette hypothèse est très naïve et ne projette que mon propre cheminement, ma propre curiosité. Il fut un temps lointain où ayant perdu l’usage de la parole après choc érosif, j’envoyais des pensums incompréhensibles à des êtres rencontrés au hasard qui demeuraient cois, Si cois qu’ils en venaient à m’éviter ou à verser dans un profond silence. http://www.youtube.com/watch?v=4VTk-puyfbU&feature=related
Il faudrait à mon grand-âge que je comprenne enfin que les besoins de chacun différent, les attentes, les quêtes aussi.
Je buvais du thé vert et choisissais des aliments qui me voulaient du bien, soignant ainsi des désillusions qui n’étaient à dire vrai que des constructions fragiles de mon intellect primesautier. Le sentiment d’être aimé cautérisait les plaies B ante. Sentir les vertus de l’oxygène dans ses poumons est quelque chose d’appréciable. Mon énergie cherchait des voies d'expression. Au début il me fallait toujours un certain silence, une plongée en apnée et des rythmes idoines.
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