samedi 26 avril 2008

Aprile dopo mars

free music


En roulant vers Nîmes ce tôt matin, l'esprit dans ses fictions et l'oeil rivé sur ma trajectoire, me vint mêlé aux formes lointaines de l'estérel traversé des images de femmes qui n'en faisaient qu'une.
Ni l'idéale, ni l'idéelle, mais comme un corps métaphore de ma quête. J'ai toujours aimé les mères. Ou plutôt ce qui était mon idée des mères. Mes premiers émois remontent à ces temps adolescents où sur les stades de foot, je lorgnais les mères des copains. Rapidement j'établis à ce jeu de nouvelles régles connues de moi seul. Il s'agissait de provoquer un "choc" avec un adversaire au plus près de l'élue et de rester au sol tordu par la douleur des coups de crampons et espérer le regard , le geste, bref le baume parfait.
Las à ce "je" s'accollait aussi l'image du petit teigneux qui ne soulevait pas l'empathie
Je renonçais à ce ce sport par manque d'opiniâtreté.
Et les femmes prirent en mon esprit un peu plus de mystére : Médée qui ne m'aidait point.

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