mercredi 23 avril 2008

septembre

free music


Depuis trois jours je pars en vélo vers 6 h du matin. Destination l'hôpital des Broussailles. Ce même trajet que j'empruntais, 50 ans auparavant guidé par ma grand-mère, pour aller à l'école voisine. Il y a toujours ce même point de vue au niveau de l'entrée de l'hôpital où la mer au loin apparaît avec les deux îles cannoises. J'ai toujours eu ce sentiment que des paysages pouvaient conquérir l'esprit et le cartographier. Je n'ai jamais aimé Cannes mais j'ai toujours été conquis par cette géographie, la baie du Palm beach, les îles et le "Suquet", ce bout de colline qui va lécher la mer. Enfant, j'ai longtemps eu cette certitude que le monde était balisé par ces repaires et la ligne d'horizon de cette fausse mer.
Les sonorités de Paolo Conte sont un peu de cet ordre pour ces tribus de ritals de l'intérieur des terres et genova per noi coule en moi comme une psalmodie de ces nonne amarrées alla casa et pleurant l'exil des frères, dès les premiers jours de l'automne

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