mardi 27 janvier 2009

aprile sempre

















je ne connaissais pas cette chanson de barbara et c'est bien une faute de gout. Il était une époque où déjà aveugle, une jeune femme me guidait sur les bords du lac de Côme m'apprenant deux ou trois (quatre) choses sur la beauté d'un lieu.
J'écoutais sa leçon d'esthétique, convaincu de ma chance mais bien incapable de vraiment la saisir (cette chance).
Le dimanche comme dans les films de fellini, garçons et filles chevauchant des vespas faisaient des virées autour du lac et des haltes à bellagio car c'est le bel âge.
J'ai arpenté la villa "Carlotta" et les jardins de la villa "d'Este" avec un sentiment hors du temps. L'éternité perdure dans ma mémoire et je monologue avec des fragments de bonheur qui m'ont rendu vivant : quelques instants.

Aucun commentaire: