mardi 20 janvier 2009
avril 29
je l'appelle venezia en secret et ces trois syllabes comme une essence subtile lui conferent une magie qui depuis sa naissance me trouble. De l'enfance, son visage a gardé la rondeur suave, son front légérement bombé dit déjà la détermination. J'ai découvert ce dimanche que la jeune fille avait passé un de ces paliers qui trace les routes. Sur son cheval de dix fois son poids, je l'ai vue épouser le mouvement avec cette aisance assurée, cuisses fermes, épaules et tête hautes. En quelques sauts dont la hauteur intimide, son travail appliqué de ces derniers mois signait l'ardeur de sa passion.
Ce mérite est le sien.
Il me plaît aussi de la découvrir au travers de ces jeunes êtres qui l'entourent, toutes cavalières, la plupart plus âgées et toutes aussi passionnées. Il me plaît d'entendre leurs cris et leurs joies à s'encourager, il me plaît de surprendre un surnom affectueux qui atteste l'étendue de son charisme en gestation. Oui nous sommes fait de la trame de ceux qui sont seront nos proches, nous sommes leurs accents, leurs espoirs, une part de leur conviction, nous sommes singulier et pluriel
et Venezia come la nave va!
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