lundi 16 mars 2009

2 aprile

en ces temps là,
j'avais déjà cette idée saugrenue de prendre les mots au pied de la lettre. Plus que la télé, le cinéma exerça sur mon mental son travail de germination. Easy rider, antonios das mortes, l'heure des brasiers, zabriskie point, if, cris et chuchotements, je suis un autarcique, ivan roubief (andrei roubief et ivan rebroff et en plus andrei est un pur sang qui court oggi à st cloud), psaume rouge, un homme nommé cheval, théoréme, la liste non exhaustive alimente toujours mon imaginaire sans pour autant imprimer une primauté de l'image. Plus que les livres pourtant l'écran fut le media de l'effraction sur l'étendue des mondes, la multiplicité et rapidement nos vies prirent plus d'éclat que le cinéma.
Nous sommes d'un temps d'une époque. Restent dans ma mémoire des sonorités, pierre de touche du temps ante, aiguilles sonores du cadran biologique qui me traversent. Les riffs de guitare d'alvin lee cadencent les pas de ces manifestations contre la guerre du viet nam, les chants de luis LLach, le soutien aux prisonniers de l'espagne franquiste (à salvador puig antich garroté en 1974), la guitare sèche de richie havens sur la scéne de woodstock si emblématique de ce qui pulsait nos raisons d'être.
Oremus!
Mon esprit va accouplant. J'ai la mémoire de certains parfums accolés à des phrases musicales et des travellings dans une chronologie approximative sur fond de "luttes de classe" (quelle drôle d'expression). Je ne crois pas que grand chose ait changé si ce n'est sur les écrans de fumée; of course

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