vendredi 20 mars 2009

20 mars



j'écoute les stranglers quand la violence monte en moi.
Je suis un garçon faussement calme dont la lenteur peut hérisser.
Je m'en amuse mais comprend le malêtre qu'elle peut susciter. Le fait d'être borgne ne m'a pas ralenti dans mes gestes, du moins c'est ce que je pense mais a induit une sorte de concentration. Le probléme est que je suis un être dispersé, glissant à l'intuition dans des priorités impromptues qui laissent souvent pantois/ D'où l'expression va et repends toi!
Las sur ces plans je n'ai pas le sentiment de culpabilité. Je n'ai rien contre la vitesse et la vitesse d'éxécution, je suis même très admiratif des gens très organisés, très adroits. Je les observe avec beaucoup d'attention et de réserve. J'attends, j'attends le moment où l'étrange incidence des choses de la vie va les ramener dans cette insoutenable pesanteur de l'existence. Juste à ces moments où le ralenti disséque au plus cru la réalité, où les rôles les grades les ans se concassent sous la prégnance d'un autre tempo.
Je suis lent comme ces dimanches "al campo santo" à observer les mains accrochées à ces noyaux d'olives appelés aussi rosaire. je suis lent comme une larme empruntant les visages tordus par la douleur. je suis lent comme le déplacement du soleil de midi vers son crépuscule. je suis lent comme ses fleurs putrescentes si longues à s'effeuiller. je suis lent comme un confiteor muet cherchant l'absolution. je suis lent comme la violence de la crucif/ICTION à l'infini du regard. je suis lent comme la seringue de la soumission qui cherche encore la vaine.
Je suis lent car le temps apprécié m'est pré/cieux.
Ce dit dans un Clin d'oeil!

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