mardi 17 mars 2009
april 62 aprile 09
curieusement la voix de bob dylan a irrigué mon mental par sa vision du monde et plus encore de l'amour. Il n'est pas dit que j'ai compris l'entiereté de ses mélopées mais la voix déchirante s'accordait à mes certitudes d'impossibilité. Entre L'être aimé et l'être en retour se jouait l'étreinte là serrante et lascérante. Sur les premiers vinyls de bob dylan se confirmaient les échos d'orphée et eurydice, tristan et iseult et tant d'autres et mon esprit au fait plongeait dans son nadir. De l'amour je ne retenais déjà que la perte. Cette focalisation sur un "impossible' participait au mythe mensonger de ma seule histoire. C'est étonnant ces constructions de l'esprit à nier tant d'évidences. Être aimé et demeuré sourd à cet amour. Dans ce registre les plus belles pages restent écrites par frantz kafka, "lettres à milena".
La passion est chose étrange, le regard de l'autre incise parfois sur ce que l'on tentait d'ignorer.
La re connaissance accouche de l'impensé. Mais qu'est ce qui peut être "aimable en moi".
Je revois souvent le visage d'ornella muti dans "conte de la folie ordinaire" embourbée dans l'insupportable paradoxe et se mutilant.
j'ai toujours trouvé dans l'écriture, dans des missives "never sent', dans des correspondances unilatérales l'étroit passage vers l'autre, l'inatteignable étoile.
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