jeudi 14 janvier 2010

14 janvier 2010

quand j'étais ado, je choisissais les "pelforth brunes" pour glisser dans les brumes! vite!
Tout comme le journaliste est reconnaissable à son écharpe ou sa chemise blanche au col négligement ouvert, je n'envisageais le sentiment amoureux que nimbé dans un désespoir désabusé, la pelforth brune m'y glissait plus vite que la blonde.
De la religion je n'avais alors gardé que l'étrange concept de "rédemption". L'Adonis qui m'initia à l'amour était bien membré et pourtant n'ai jamais (trop) glissé dans ce complexe des garçons concernant ce type de mensuration! (une collègue me disait fièrement : mon fils 23 cm!) comme quoi les garçons ont qqs raisons d'avoir "con plexe".
Abandonnais Adonis pour jeune femme plus cambrée! Me renversa sur canapé, m'ouvrit highway 69, me fit croire que l'eden pouvait mesurer 1 m 55 m'amena très loin, au delà du bien et du mal et sur les courbes de son corps dansait zarathoustra



Et tout me fut retiré!
Ce soir, aphone mais pas sans voie, je pense à celle -o honey give me one more chance-

She gives me more!
L'autre comme un révélateur,
votre bobine qui vient à s'animer, à prendre vie. Ai toujours été ravi par
ce qui me devenait lisible de mon existence voyant cet autre briller devant
mon regard trop myope et le besoin de toucher : atteindre.
Le sentiment d'être dépossédé ou sans possession m'a exonéré d'une certaine jalousie.
La fusion n'a jamais été mon trip. Et pourtant dire à l'autre ce qui le rend si singulier si essentiel si nécessaire herbe à sa motte de terre arapéde à son rocher.
J'eusses voulu trouver des mots pour toi qui me donne plus que n'ai jamais donné et je ne désespére pas de les trouver.

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