dimanche 3 janvier 2010

3 janvier

ai retrouvé un 33 tours des stones "some girls" et me suis mis à zoomer sur les vidéos du net!

rod stewart s'agitait sur une scène jouant son propre rôle et les stones égaux à eux mêmes dans le film ininterrompu de leur vie "marchandise". Nous regardons des images , bombardés de ces parures et corps et clinquants dans des travellings de dorures et de miséres, flux d'équivalence qui vous matraque "ainsi est la vie". Il fut un temps où comme antonioni dans "zabriskie point" pointer l'inanité de cette vie s'imposait : manifeste.
Désormais la société de consommation n'est plus dans l'acte compulsif d'acquérir des biens, quels qu'ils soient (je pense à tous ces objets glissés par les fast food à nos enfants, tous ces petits trucs dérisoires qui font "joint" au sens le plus addictif) mais dans cette consommation constante d'images, flux ininterrompus du prêt à penser et peu importe les poches de miséres, les disparités, les iniquités, l'impossibilité même de consommer, la grande sauce de l'image se délaye pour toutes les situations. Parfois jean vient à penser que la cécité serait presque ma liberté!

Aucun commentaire: