vendredi 2 juillet 2010

29 juin 2010

Ce lundi dernier, je lisais un livre de marie de hennezel cherchant une position de moindre souffrance pour mon dos endolori , abordant la cardinale question de la vieillesse et du rapport à la mort. Le livre trainait sur la table de mon ex compagne et dans l’attente de son retour, non fasciné par match de foot à la télé,  me mis à feuilleter.
Suis toujours surpris de voir l’ampleur de ces réflexions tous azymuts sur la psychologie humaine qui depuis 1968 traversent le champ social nourrissant le questionnement des gens et de voir en contrepoint si peu les effets dans la société.
Au fond on assiste à la multiplicités de livres-marchandises offrant un digest de la pensée ; comment éduquer vos enfants, vos ados, comment vivre une sexualité “épanouie” différente, hétéro-homo -bi, l’adultére est elle un pis aller pour conserver votre couple et trouver le bonheur (very important le bon leurre), comment éviter le harcellement au travail, dans votre couple... Et fondamentalement la désagrégation sociale, l’atomisation des gens, la misère sociale, intellectuelle et morale , affective s’approfondissent  comme si lecteurs et lectrices avaient du mal à se nourrir intellectuellement de ces éléments d’expériences.
C’est étonnant comme ces contenus sont si peu vecteurs d’échanges et de transformations en profondeurs. Pire ceux sont les sujets valorisant l’ordre moral, l’intolérance, le carcan religieux
qui font les unes : étrange de me rendre compte de la débilité (au sens de faiblesse ) de la pensée occidentale en ce 21 siècle, incapable de revisiter la force de ce qui fut le siècle des lumières, primauté de l’individu, primauté du libre arbitre, primauté du doute face aux certitudes religieuses et tout cela par ce que le marketing colonise les esprits et rabat toute la quête humaniste vers le consumérisme de tous les instants, jouant sur tous les irrationnels, les frustrations de l’esclavage salarié.
La belle affaire que de “bien veillir” douce marie de hennezel


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