Découvrez Carlos Santana!
la lettre écrite à mon géniteur reste sans réponse, c'est peut être pour cela que je me borne à écrire. L'état doux a/mer qu'ainsi je m'offre, veille à revivifier ce doute "originel' sur les familles et un questionnement pour guider mes progénitures vers d'autres certitudes.
J'ai toujours eu plus de chances avec me ami/es. Pourtant je ne peux pas me targuer d'être fidéle et durablement présent avec celles ou ceux qui m'ont offert leur singularité.
Cette aptitude à une amitié dévouée m'a toujours ému. J'ai cette chance depuis la fac d'avoir un de ces êtres qui sait être présent, simplement présent pour partager des moments où les pesanteurs appellent un repos.
J'ai parfois côtoyé des êtres dont la proximité des échanges nous glissaient dans un silence et nos visages irradiés n'avaient besoin de nul diagnostic. "La jouissance d'un dire " pour reprendre l'expression de Daniel Sibony. J'ai connu parfois cet état avec des compagnes et j'ai appelé cela : "amour".
En téléphonant l'autre jour à "barco", j'ai glissé à la fin de l'appel un "je t'aime" qui était plus que de circonstance, tant entre lui et moi depuis ce temps immémorial de notre jeunesse, nous échangeons à demi mots, en contrepoint à nos origines italiennes, confuses et sous contrôle d'un surmoi semblable.
Et ce privilége de deviner l'autre et de rire avant la fin d'une phrase m'a soudain fait penser que j'avais aussi un frère que j'avais ignoré.
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