mercredi 26 août 2009

27 08 ??



je disais à barco que mes rapports aux femmes avaient toujours glissé dans cette posture de la confidence, comme dans le livre de duras "le marin de gibraltar".
Ai toujours recherché le côté stellaire de ces êtres, ce côté qui les mettait au devant de la scéne pour leur intelligence, leur courage et ce terme de beauté qui regroupe dans mon glossaire plus que des mensurations. En des temps de féminisme triomphant ce n'est pas sans intérêt.
Bien sûr je n'étais pas celui dont elles rêvaient, ce fameux marin de gibraltar que de port en port la "belle de Duras" s'en va rechercher.
N'étais pas celui pour qui elles se seraient mises en travers de la route pour l'enserrer dans leurs filets.
Parfois même les confidences de "la belle" étaient comme des aciers moulés au fer rouge, vous tatouant sans retour.
Comme je disais à barco, il est des postures d'homme que je ne pouvais jouer.
N'est pas macho qui veut!
Ma difficulté à entrer dans le rôle tenait à une sorte de dilution du je, d'un doute originel, d'une ambiguïté à choisir une position sexuelle : être féminin, être masculin qu'est ce que cela pouvait signifier?
Ai toujours eu ce sentiment qu'avant même d'être sexué, étais une oreille.
Suis très sérieux.
Comme si ce sens avait été hypersollicité dans mon temps d'incubation : incubo , cauchemard en italien. Ai tjs eu une prédisposition à écouter ou du moins à tendre l'oreille, vous allez penser, il va nous sortir qu'en plus il/elle était sourde : du moins malentendante.
Ai rarement entendu les mots d'amour à mon égard, non qu'ils n'aient jamais été prononcés mais ma crédulité comme deux boules quiés obturaient les canaux Auditifs.

Ce sentir "aimé" doit procurer aux hommes, cette sorte d'ivresse à se prendre pour demi-dieu/ king of ze streets et ils vont demander la main de la princesse rêvant des atours du package nuptial.
C'est si fascinant que les gays d'aujourd'hui rêvent (pour certain/e/s de la même parade. Suis toujours surpris quand je vois des années plus tard "femmes de ma génération", féministes attitrées baignant dans "rapports d'antan" et ne s'y trouvant pas trop mal(e).
Ma lecture de duras reste parcellaire, je retiens des lieux des moments, j'ai même oublié comment finissait cet étrange livre que j'offre comme un mode d'emploi et ce sentiment d'être sous utilisé!
L'amour je sais vous fait faire des étincelles
si j'éteins celle
c'est sur que mon silex s'offre de frotter dans l'abstrait!
Et léo ferré chantait "onannisme torché aux papiers de Hollande..."

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