jeudi 27 août 2009

27 08/10 11

il n'est pas dit que nous bégayons "histoire d'amour".
Il n'est pas dit que je n'aimerai plus sinon ma vie aurait
butté un quinze aout 75!

Certains matins, j'émets mes théorémes pour sur la vie "comprendre"




suis parti en courant le tgv ne vous attend pas et sans me retourner
à rebours je me dis qu'ainsi orphée eut gardé eurydice mais entre barco et moi les rôles eussent pu être interchangeables.
Donc ai grimpé dans treiziéme voiture et le quai s'éloigna
et je ne pus même pas crier "barco , je t'aime" je t'aime pour tout ce qui est nous
pour notre histoire nos ratages et nos moments grandioses pour ces bonheurs éphéméres
pour ta sensualité, ton gout immodéré du verbe et de la chair, je t'aime intellectuellement et je pourrai t'aimer physiquement tant nos quêtes (qui a dit qui)
ont le même degré Fahrenheit et le crier au regard du monde ne comblera jamais ce besoin de ta présence à mes côtés. Je te dois de ne pas avoir raté mon adolescence, de l'avoir vécue intensément avec ce "don quichottisme" qui fait rire certains, tous ceux qui n'ont goutté à rien et nous avons eu et la vie et la mort à embrasser et nous n'avions ni innocence ni maturité, uniquement guidés par la tentation de peser sur ces temps. Et je pleure en écrivant ces mots, d'eau trop retenue comme ces alcools forts que nous bûmes et nous n'avions guère besoin d'être déshinibés tant les mots entre nous savent trouver le chemin.
Avant de rejoindre "les couloirs des anges blancs", ceci devait être dit

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