mardi 1 septembre 2009

22 06

la langue de l'origine a cet enracinement de la confusion.
Elle est une nostalgie de ce que je n'ai jamais vécu.
La voix de paolo conte m'a toujours tiré vers ces émotions enfouies
aux parages de ce pièmont de la nonna.
J'ai parfois joué de cette italiannité pour inoculer un peu de poésie
à mes élans courtisans et demeurais toujours surpris à vérifier combien "cela pouvait marcher".



Je comprends ces femmes rêveuses, avides de beauté, avides de cette immédiateté, ce subito du désir de saisir la vie, de se gorger de ses fruits devant la fragilité des lendemains.
N'ai pas le look du latin lover ni même la voix off, j'ai un regard mononucléaire sur la beauté des êtres qui passent dans mon champ restreint et focalisent mon attention. Mon italie est partisane, elle se débat dans un catholicisme fait de superstitions, elle est traversée par l'exil, l'immigration le lotte dure senza paura
elle est friable, désagrégée sous les coups redoublés des forces obscures et elle garde les élans de sa jeunesse.
Me souviens des virées en vespa autour du lac de come de ces groupes de jeunes tandis que pier paolo faisait paraître ses "écrits corsaires".
Les femmes italiennes qui ont croisé ma vie étaient des transfuges, elles avaient comme moi la nostalgie de ceux qui ne sont jamais retournés vivere al paese

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