mardi 25 mai 2010

Vain six juin

j'aime une femme qui ne m'aime pas. Cela serait somme toute banal
si je n'avais eu de la belle de jeunes princesses qui iront leur chemin
pensant que le chaos les enfanta.
En d'autres temps, quoiqu'en tous temps fus suis un être chanceux.
Il faut l'être quand on n'est ni Apollon ni James Brown et
que l'on ne se prénomme pas Nicolas.
Cette chance est de la pure!
Mon cogito comme ma CB reste assez démuni. Mes sujets de discussions
comme un volcan islandais obstruent toutes approches quant à ma sensualité, elle fut tellement torride qu'elle s'est évaporée : à ce point de l'énoncé, on commence à se dire que la chance a suivi même chemin.
J'en étais convaincu quand la belle suspendit ma diatribe sur ce "désamour" en me conseillant d'aller voir un thérapeute!
Ainsi sont les femmes d'aujourd'hui, le verbe ascéré pour trancher dans le vif,
j'entends de plus jeunes qui auraient ajouté "circule connard".
C'est à ces moments que je me sens aimé, n'est ce pas de l'amour, cette suggestion d'aller rencontrer un être qui prendra en compte votre plainte, cette indicible blessure qui là serre!
Certaines interjections sont pleines d'amour derrière l’aboiement agressif. Je ne parle pas de "Nique ta mère", balbutiement oedipien bien niais. Mais attardons nous sur "va te faire enculer", va fanculo" fuck, cette invite polysémique qui du corps à corps omet que si tu bandes
pour ce passage à l'acte c'est que dans le mental se produit un mix contradictoire de haine-amour et là je dois dire que la personne qui me fout en boule ne me fait pas bander et en plus je ne vois aucune raison de lui procurer de douces sensations tant on sait combien les sphincters sont pour nombre : source de plaisirs.
Oui je l'avoue un thérapeute pourrait m'être de quelque utilité quoiqu'en pense Onfray qui s'il connaissait mon ex Eurydice m' aurait dit "c'est çà va voir le psy moi je l'allonge"?
Sûr que le philosophe épicurien aurait sa chance.
Il y a des phrasés de l'ordre impératif catégorique qui éveillent les belles au bois dormant.
Las le cyclope que je suis ne fut jamais Ulysse et mes rêves de Pénelope dans l'écheveau des données se sont détricotés.
Triste Polyphéme muet, j'écris mais n'est ce pas le trip du cyclope
qu'un rideau de fumée!

2 commentaires:

jimex2nim a dit…

on sent l'ego à vif
mais bravo pour la fin

jimex2nim a dit…

ah jm est ce de la déception, serait ce de la jalousie ou cette lucidité à ta cinquante huitième année
que ton temps est passé. Sacré jm has been sans avoir été!