lundi 26 avril 2010

22 avril

Virée à Cannes avec Jade
sans nécessité particuliére
si ce n'est l'idée de ce road movie
avec celle que je veux mieux connaître.
Cette enfant m'étonne, me surprend, me donne à comprendre
cette part de moi dans ces premiers moments de la vie
où la conscience de soi se constitue.
Son affection m'est perceptible
et entendre le mot "je t'aime"
n'est pas évident dans mon mental.
Jade aurait préféré le train mais en ces temps de grève
j'ai opté pour la zafira.
Aller à Cannes est un pélerinage délicat pour moi.
Un face à face à tant d'amertumes
et de joies si fugitives et commence à poindre cette idée que la présence de Jade
dessine dans mon âme la résultante optimiste
de ces anciennes tribulations.
Comment arpenter un lieu où le faux témoignage
a préfiguré votre existence et tissé cet a-racinement
qui vous harasse. Comment être face à sa mère
sans se sentir en danger, dans ce vertige de la manipulation
qui me rend définitivement enragé
et savoir
que tout cela n'a plus d'importance


que la mort, la non-vie dirai-je, recouvre
déjà tout cela

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