quand j'étais petit (le suis tjs 1 M 69 Max)
j'écoutais avec plaisir non feint "man of constant sorrow"
voix lancinante de bob en écho avec ces larmes constantes de grand-mère
"voglio morire". Ma compréhension devait me faire entendre more rire.
Je n'ai pas le moindre souvenir d'une blague de la nonna, dans cette famille, les sujets de moquerie étaient les autres, à rebours je sais que je faisais aussi partie de cet ensemble. mâter ma tic que ment.
Bob Dylan - Man of Constant Sorrow (1963) WBC-TV
Kern ( I Want to Be Dylan ) Little | MySpace Vidéo
Severine me reproche d'être dur avec m'amer,
Thierry me convie à la sollicitude. Intellectuellement , je sais qu'ils ont raison. Viscéralement qqs stigmates m'en empêchent.
L'obscurité gagne tranquillement mon eil unique, ma trouille augmente, je tiens là le sujet d'une sacrée nouvelle "Had/rénaline".
J'utilise beaucoup le mot folie.
Dans mon glossaire il s'agit d'un état originel où le réel est perçu comme lors d'une méga aspiration de beuh, tes poumons reçoivent la baffe, tes yeux dégoulinent, tu craches les reliquats, tu regardes les copains et tu bafouilles combien tu es bien.
Au tréfonds de ma mémoire cette perception était inscrite à la première su ccion. Ce qu'occulte ma mémoire demeure ce que je suçais sein ou artefact.
Ma "folie" est cet état paradoxal de perception.
Ma compréhension du réel est filtrée par cet état. Enfant, les promenades dominicales au cimetierre ne me pesaient pas. Nous allions dans le village de" ceux qui étaient partis". C'était avant tout une sacrée partie de cache cache. Grand mère semblait avoir d'autres régles, elle pleurait.
Moi je courais de tombes en tombes, je cherchais et quand j'en avais marre, je me cachais, criant "je suis parti". Grand mère s'énervait : "viens ici", "reviens", quand je sentais son impatience, faisant mine de sortir du campo santo sans m'attendre, je la rejoignais prestement, hurlant "ils sont partis, je n'ai trouvé personne", l'état de nervosité de la nonna augmentait comme une locomotive au démarrage "chut, chut, chut", les gens nous regardaient, "vergogna", vergogna" murmurait elle et ce n'était pas un compliment qui m'était adressé.
Le "qu'en dira-t-on" dans mon esprit dyslexique travaillait mes zygomatiques entendant "quand rira -t- on.' N'ai jamais attendu et rire de soi devint un plaisir sans limite, une philosophie!
J'ai un profond respect pour les femmes qui ne réclament pas à tous prix le qualificatif de mère. J'ai une profonde considération pour ces femmes qui ne fixent pas dans la maternité, leur féminité et pour qui la création commence par leur propre existence.
En même temps quand je vois Séverine avec Anna V ou Jade et les regards en retour des filles pour leur mère, suis convaincu d'avoir raté quelque chose.
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