20 aout 2010
C’est l’histoire d’un cem qui sans s’aimer essaime les conneries À longueur de journée.
Pas un mauvais bougre mais un mental inattendu.
Au départ pourtant une idée pleine de bon sens bien qu’un peu parano.
Au départ pourtant une idée pleine de bon sens bien qu’un peu parano.
Quand vous allez sur une plage cannoise À forte densité au centimètre carré,
vous avez de fortes probabilités de vous faire piquer votre sac au moment où
tel un dauphin, vous vous éloignez de la plage.
L’hypothèse formulée aussitôt les cellules grises s’attellent À la résoudre.
vous avez de fortes probabilités de vous faire piquer votre sac au moment où
tel un dauphin, vous vous éloignez de la plage.
L’hypothèse formulée aussitôt les cellules grises s’attellent À la résoudre.
Première idée “ne pas prendre de sac, d’objets de valeur
(cb chéquiers, baguouses et colliers cartier)”, au mieux laisser tout cela dans le coffre de la super saab.
Trop fort le mec! Oui mais la clé?
Ah la clé béh euh l’enterrer dan le sable juste sous la serviette “i love L.A”.
Je pressens qu’un lecteur (j’ai pas dit lectrice) va répliquer pourquoi “L.A”
si tu passes tes vacances À Cannes et là encore une fois apparait
la forte cogitation de monsieur Bulo : L.A
because au moins je sais qu’elle est là L A. Fort hein!
(cb chéquiers, baguouses et colliers cartier)”, au mieux laisser tout cela dans le coffre de la super saab.
Trop fort le mec! Oui mais la clé?
Ah la clé béh euh l’enterrer dan le sable juste sous la serviette “i love L.A”.
Je pressens qu’un lecteur (j’ai pas dit lectrice) va répliquer pourquoi “L.A”
si tu passes tes vacances À Cannes et là encore une fois apparait
la forte cogitation de monsieur Bulo : L.A
because au moins je sais qu’elle est là L A. Fort hein!
Bon mais monsieur bulo a repoussé les limites de l’entendement :
la clé, il ne va pas l’enterrer car il sait monsieur bulo
que ses princesses peuvent À tous moments bouger la serviette
ou qu’une de ces merveilleuses mamies italiennes qui abondent
en cette saison peut,elle aussi, coloniser cet espace vital.
la clé, il ne va pas l’enterrer car il sait monsieur bulo
que ses princesses peuvent À tous moments bouger la serviette
ou qu’une de ces merveilleuses mamies italiennes qui abondent
en cette saison peut,elle aussi, coloniser cet espace vital.
Donc monsieur bulo a décidé de prendre la clé avec lui.
Il se précipite chez “À fond l’informe” choisit bermuda avec poche fermeture éclair
et fixation intérieure pour attacher précieux objet et le voilà prêt!
Il se précipite chez “À fond l’informe” choisit bermuda avec poche fermeture éclair
et fixation intérieure pour attacher précieux objet et le voilà prêt!
Comme c’est un super bulo il empaquette la clé dans gant en plastique
(que même une bactérie elle passe pas) pour la protéger et plouff il plonge :
look les filles , mister papa barbotte et s’éloigne première bouée, deuxième bouée,
l’eau est fraîche mais les vieux n’ont pas froids,
il nage bien mister papa : bon c’est pas tout mais après avoir rougeoyé au soleil,
ce serait bien de rentrer a casa.
(que même une bactérie elle passe pas) pour la protéger et plouff il plonge :
look les filles , mister papa barbotte et s’éloigne première bouée, deuxième bouée,
l’eau est fraîche mais les vieux n’ont pas froids,
il nage bien mister papa : bon c’est pas tout mais après avoir rougeoyé au soleil,
ce serait bien de rentrer a casa.
En avant les filles suivez mister papa et hop
il commande À distance l’ouverture de son bijou suédois ,
“merde” il a pas appuyé assez fort, les clignotants ne s’allument pas,
l’était trop loin le “bulo”, nouvel essai, nouvel échec.
Les filles s’impatientent Le bulo s’énerve un peu,
dégaine clé de secours (clé saab deux en un) ouvre bien la porte
sauf que le neimann fait afficher “clé refusée” aller chez magasin agrée
et là le bulo il sort de la coquille “fais chier, suis qu’un connard, suis enboucanné”
et encore il dit pas tout, il sait la galère, l’ironie de”l’amère de ses enfants” style
“alors mes chèries, c’étaient comment les vacances avec papa”, mais on n’en est pas là.
il commande À distance l’ouverture de son bijou suédois ,
“merde” il a pas appuyé assez fort, les clignotants ne s’allument pas,
l’était trop loin le “bulo”, nouvel essai, nouvel échec.
Les filles s’impatientent Le bulo s’énerve un peu,
dégaine clé de secours (clé saab deux en un) ouvre bien la porte
sauf que le neimann fait afficher “clé refusée” aller chez magasin agrée
et là le bulo il sort de la coquille “fais chier, suis qu’un connard, suis enboucanné”
et encore il dit pas tout, il sait la galère, l’ironie de”l’amère de ses enfants” style
“alors mes chèries, c’étaient comment les vacances avec papa”, mais on n’en est pas là.
Les princesses voyant leur père se décomposer s’attachent À calmer le jeu.
On marche vers le bus en plein cagnard sans râler. Monsieur bulo continue de se maudire,
les princesses l’une après l’autre prennent température “çà va pa’”. “Ouais, ouais”.
Grâce À super iphone le “bulo” appelle saab local!
Ah que l’iphone , il a les pages jaunes! Et le gonze lui répond “ah la clé a été mouillée :
il faut la reprogrammer, passez au garage! Bulo raccroche.
Le connard n’a pas pigé qu’il peut pas la déplacer “cette putain de caisse”. “
”Alors qu’est ce qu’on fait pa’”. First on rentre. Second je ressors,
je ressors, je vais À la gare et je fonce À nimes chercher le double.
Hum, mais on est en France. En France autant vous pouvez faire avec la sncf Paris Province autant il est problématique d’envisager trajet province /province.Et après 17 h le mot correspondance n’existe plus. “Je peux vous proposer un aller retour Cannes-Nimes pour demain 6 H 26 retour vers 20 H 20”. Monsieur bulo se gratte le front. Euh pas plutôt le retour. “Ah monsieur pour cela, il faut qu’en étant À Nimes À 11 h 30, vous repartiez À 13 h 32. Il va courir le bulo!
On marche vers le bus en plein cagnard sans râler. Monsieur bulo continue de se maudire,
les princesses l’une après l’autre prennent température “çà va pa’”. “Ouais, ouais”.
Grâce À super iphone le “bulo” appelle saab local!
Ah que l’iphone , il a les pages jaunes! Et le gonze lui répond “ah la clé a été mouillée :
il faut la reprogrammer, passez au garage! Bulo raccroche.
Le connard n’a pas pigé qu’il peut pas la déplacer “cette putain de caisse”. “
”Alors qu’est ce qu’on fait pa’”. First on rentre. Second je ressors,
je ressors, je vais À la gare et je fonce À nimes chercher le double.
Hum, mais on est en France. En France autant vous pouvez faire avec la sncf Paris Province autant il est problématique d’envisager trajet province /province.Et après 17 h le mot correspondance n’existe plus. “Je peux vous proposer un aller retour Cannes-Nimes pour demain 6 H 26 retour vers 20 H 20”. Monsieur bulo se gratte le front. Euh pas plutôt le retour. “Ah monsieur pour cela, il faut qu’en étant À Nimes À 11 h 30, vous repartiez À 13 h 32. Il va courir le bulo!
Mais en attendant il retourne a casa.
Visions démentes dans son esprit chagrin. C’est sur, il a eu beau laisser une indication “voiture en panne”, les gars du ranchito, ils vont lui piller la caisse. Savent faire! Et le bulo revoit une de ses passegiate a roma : en plein jour , trois jeunes piquer les pneus d’une bagnole, la laisser sur des parpaings. Alors là toute la nuit!
Trouve pas le sommeil le bulo et en plus c’est feu d’artifices et foule sur les plages, ils vont la repérer, À ces moments je crois que je suis pour le leasing, la location ponctuelle, tiens il est déjà 5 h, il est temps que monsieur bulo se lève et se prépare pour prendre le bus.
Tout baigne 5h47 synchro le bus, c’est pas la foule mais les habitués du petit matin, femmes de tous âges abonnées au ménage, hommes et leur sac À sandwich en partance pour chantiers, faut dire que questions usines À Cannes, c’est plus trop çà.
Nous passons par le centre hospitalier, coucou les filles (et les garçons), les pompes funébres tjs bien placées, “Benvenuti, pompes funébres agrées” (je n’aurai pas osé l’accroche) et voilà le pont carnot et la railway station.
Pas foule non plus, squatters des gares et leurs chiens, groupes de jeunes femmes en goguette, retour au bercail après l’after, ah la dolce vita À Cannes et le bulo : pas de quoi engager un débat, direction Marseille.
Puis une heure d’attente de la correspondance pour Nimes.
Me suis mis dans la configuration “tout ce qui advient doit avoir un sens”. J’observe faisant les cent pas dans cette gare de St charles, Je m’offre même un tour sur le parvis, histoire de voir “la bonne mère”. N’ai jamais apprécié cette ville. L’ai toujours senti pesante, inaccueillante, bruyante, laide, oppressante, irrespirable, vulgaire. Je vais me faire des ennemis. J’aime pas l’OM.
Je me souviens d’un match À Cannes : “un derby” du temps de loubet et magnusson. J’étais pour le cannois même si magnusson était un sacré attaquant mais loubet, c’était ce jeune grassois qui avait passé le maillot rouge et blanc de l’as cannes et qui a chaque match nous régalait de ces débordements incensés, de ces tirs brossés qui donnaient au ballon d’improbables trajectoires vers l’une des deux lucarnes.
Je jouais À Rocheville À l’époque, nous étions en vert et haïssions les cannois mais Loubet c’était un local, pas eu besoin d’aller le chercher À petaouchnoc comme le faisaient déjà les Marseillais. Bon on va pas leur reprocher surtout quand ils eurent dégotté le grand josip, josip skobblar, alors là c’est sur l’OM était grand!
Tu montes dans un train, de préférence un de ces omnibus qui te donne une idée de la distance : entre les paysages qui défilent 24 images secondes et les conversations comme autant de platitudes dont la finalité n’est que de briser un silence.
Les road movies tirent sur ces ficelles, travelling sur l’aridité des temps, visages plans américains, dialogues de l’inexpressif. “Ma fille m’a mis dans le train, ce matin, je vais À Anduze, elle m’a dit tu descends À Nîmes et tu prends le bus, on est dans le bon train”. Je regarde l’étang de Berre, la mamie poursuit inexorablement “on a tendance À s’endormir hein, vous me réveillerez À nimes hein!”. Plein de bon sens, la dame.
Nous voilà en Camargue. Nous voilà À Nîmes. “Il parait que la gare routière n’est pas loin? La mamie me tire de mes rêveries, je prends sa valise, venez je vous accompagne”, “vous feriez cela”, “bien sûr c’est mon ticket pour le paradis”, “moi je ne vais qu’à Anduze”. Nous rions. J’aime bien être surpris. Elle m’avoue ne pas bien voir, avoir perdue un oeil. Nous marchons d’un même pas avec nos deux yeux.” vais je avoir ma correspondance?”, la gare routière est pitoyable, pas la moindre indication, pas de personnels pour informer les gens, les aider Nous trouvons l’emplacement pour Anduze mais pas le bus. La mamie va devoir patienter et moi j’ai intérêt À passer la surmutiplier pour sauter dans le train retour de 13 H 30.
On croit toujours qu’une galère vous en épargne d’autres, voire vous en exonère. Pas du tout le pire est toujours là, c’est le suspens de l’existence. Avec mon billet retour j’attends le train sur le quai. La voix chantante d’une opératrice sncf nous renseigne que suite À l’intervention “des forces de l’ordre” le train aura vint minutes de retard!. Qui dit vingt minutes dit soustraction pour prendre la correspondance À St Charles et le Bulo de courir comme un dératé, les mollets trop durs après quelques métres et c’est la douleur, pas le temps de grimpé dans la voiture 17, je saute dans la premiére, le train démarre, je suis en nage, endolori, j’ai la clé de la saab, je me demande si je dois prier pour suspendre cette drôle de galère. Il est peu de chose monsieur bulo : même en vacances
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