j’avais baigné dans l’enfance dans une culture de superstitions nourrie de la vulgate catholique
d’un pièmont d’un autre siècle. La nonna m’en abreuvait au quotidien
d’un pièmont d’un autre siècle. La nonna m’en abreuvait au quotidien
si bien que l’idée d’avoir le “mauvais oeil” ne laissait aucun doute dans mon esprit chètif.
Mon côté obsessionnel n’arrangeait rien. Tout était signes, tout faisait sens.
Mon côté obsessionnel n’arrangeait rien. Tout était signes, tout faisait sens.
Je me tricotais allègrement un putain d’enfer depuis l’instant-naissance mais je m’en accommodais.
La perte d’un oeil ne m’avait pas surpris outre-mesure, que ce soit le champ gauche m’alertait à peine.
La perte d’un oeil ne m’avait pas surpris outre-mesure, que ce soit le champ gauche m’alertait à peine.
Dans cet optique chaque jour m’offrait de nouvelles pistes.
Ce matin doucement réveillé par l’”iphone”et consultant négligemment la boite gmail, je fus attiré par ces mots “Liquidation Totale”. Nous étions en pèriode des soldes mais enfin!
Quelque part! Ne s’agissait-il pas ?
Me levais nerveusement, appuyais sur l’interrupteur, entendis un clic et la lumière ne fut pas.
Tout s’enchaînait avec cette ampoule grillée. J’étais déjà abattu.
Plus qu’à retourner au pieu, enfouir la tête sous l’oreiller.
J’étais dans l’univers de ph k dick sans la moindre pilulle et pas la moindre amphè pour me redonner du courage, je ne faisais plus de tractions depuis deux mois et sentis mes articulations craquer, je payais cash mon régime “despé”.
Tout s’accumulait, j’étais vieux, j’étais rouillé, j’étais chauve (là je m’en foutais),
“ma famille” avait implosait (mais là ce devait être un plus
pour chacun de ses membres (à part moi of course)
et là me revint la voix chantante de Jade qui s’écriait “papa, j’ai pitiè de toi”.
Un sourire m’irradia, nous étions dans la voiture, en route vers centre équestre de caissargues, la clim’ nous épargnait de la chaleur caniculaire et je délirais à haute voix sur la beauté des femmes, de la vie et dans l’esprit “monogame” de mes enfants, dans cet esprit si sage à l’aune “de celui de leur mère”, la dolce vita à ma sauce n’était qu’un délire de plus : “papa est fou, papa est fou” aimais je claironner pour qu’elles se familiarisent au bizarre de l’existence qu’elles auraient à côtoyer.
Etait on un père hors couple ? Mon sentiment était que ces rôles sociaux, père, mère n’avaient ni le même sens, ni les mêmes contenus quand l’amour dans le couple était éteint.
Restait pour l’un et l’autre le terme de géniteur et sa respective éthique de vie.
J’avais été élevé dans un monde femmes, ma grand-mère et ses filles et je n’ai jamais appelé ma génitrice “mère”. Je parle donc par expèrience.
Nous étions vendredi 6 aout, on commémorait du côté de l’empire du soleil levant, la destruction atomique d’Hiroshima et mon regard se porta vers très beau livre de Duras “hiroshima, mon amour”. Finalement j’étais chanceux j’avais évité 1945, je me mis à écouter les “Cure” Friday i’m in love!
J’avais été élevé dans un monde femmes, ma grand-mère et ses filles et je n’ai jamais appelé ma génitrice “mère”. Je parle donc par expèrience.
Nous étions vendredi 6 aout, on commémorait du côté de l’empire du soleil levant, la destruction atomique d’Hiroshima et mon regard se porta vers très beau livre de Duras “hiroshima, mon amour”. Finalement j’étais chanceux j’avais évité 1945, je me mis à écouter les “Cure” Friday i’m in love!
1 commentaire:
jm, te rends tu compte, de la peine que tu vas faire à tts ces femmes qui se veulent mère dans structure monoparentale et de leur vindicte surtout?
Enregistrer un commentaire