mardi 3 août 2010

3 aout change your mind




mon esprit fou vide ses aigreurs sur des carnets secrets. Il n'y a pas de gentil garçon.
Les blessures d'hier coulent à vif dans ces épanchements "ah si nos vies".
Genou à terre.
Terminer carrière en orthopédie.
Tout est dit!
Aimer des femmes /en haïr d'autres : lemme premier.
Pas une vie me direz-vous!
Toute une vie, bien au contraire.
Dans le silence je questionne mon surmoi qui m'évita (jusqu'à présent d' être un assassin ou un psychotique).
Je mets un cierge à mes pieds et dans les volutes de la flamme,
j'observe les torsades d'une vie à chercher
des points cardinaux où mon être faute de s'exprimer pouvait slalomer.
Certains cherchent à être aimés,
j'essayais de comprendre cette notion de rejet.
R majuscule dans son symbole moléculaire,
greffé à chaque molécule de mon être.
Les proverbes de grand-mère disaient "il n'y a pas de fumée
sans feu". Ce sentiment de Jean bon fumé me collait à la peau.
Je ne cherchais plus l'homme que je souhaitais être : je l'étais!
Avais traversé suffisamment d'épreuves pour savoir.
Ma vue mononucléaire était devenue sur ce plan dès plus nette.
Il ne m'importait plus d'être maladroit, distrait, rêveur, nonchalant, dépensier,
cigale, rancunier, intolérant, peine-à-jouir, irrévérencieux, vulgaire (parfois),
mysogine, mysandre, mysanthrope, branleur, insolent, désespèrement sans humour,
full of haine de soi, déviant, a moral mais pas sans éthique d'être!
Mon seul désir, vertébral était de rester debout
jusqu'à mon dernier souffle.
Le minimum pour un as en ortho!